Une femme de 62 ans a perdu plus de 250 000 $ (225 000 €) au profit d’un homme rencontré sur un site de rencontre.
Evelyn Wichmann a passé des mois à communiquer avec un homme qu’elle croyait amoureux d’elle. Ils se sont contactés par téléphone et par messages, a rapporté CBC.
Maintenant, elle est tellement endettée qu’elle prévoit vendre sa maison.
« Il a joué avec mon cœur », a-t-elle déclaré à la CBC. « Je n’arrive plus à dormir. C’est tout simplement terrible. »
L’homme a dit à Mme Wichmann qu’il avait besoin d’argent de sa part pour diverses raisons. Il a dit qu’il était ingénieur civil et qu’il allait en Turquie pour un projet. Il a dit à Mme Wichmann qu’il avait besoin d’argent pour payer ses factures de voyage, les frais d’expédition de son entreprise et un traducteur, a rapporté CBC.
Plus tard, il a dit qu’il se trouvait dans une prison turque et qu’il avait besoin d’argent pour payer une facture d’impôt de 300 000 $ (270 000 €) pour son projet de construction, ce qui le rendrait libre, selon CBC.
Il a également demandé une caution, des honoraires d’avocat et un vol pour Edmonton afin qu’ils puissent se rencontrer en personne. Mme Wichmann a vendu sa voiture pour qu’elle puisse payer.
Il a promis de rembourser Mme Wichmann le double plus tard. Il n’est jamais venu à l’aéroport.
« D’habitude, j’ai le cœur solide », a dit Mme Wichmann à la CBC. « Il m’a aspirée. »
Pour satisfaire financièrement l’homme, Mme Wichmann a épuisé deux cartes de crédit et a fait trois crédits. Ses comptes bancaires sont à découvert et ont été suspendus.
D’après le profil de l’homme, il vivait à Calgary, mais il a dit à Mme Wichmann qu’il venait des États-Unis et qu’il s’installerait avec elle en Californie.
Mme Wichmann est tombée dans le panneau après avoir vu ce bel homme de 56 ans sur un site de rencontre. Mme Wichmann, 62 ans, réceptionniste, a déclaré qu’elle se sentait seule. Son mari est mort d’un cancer trois ans auparavant, selon la CBC.
Depuis la mort de son mari, Mme Wichmann a souffert d’une crise cardiaque et d’un AVC.
Problèmes d’escroquerie romantique :
Sarah, une femme dont la mère de 75 ans utilise Facebook, a dit à KOCO que sa mère avait été prise dans une histoire d’amour similaire.
« Cela nous a vraiment montré que cela peut arriver à n’importe qui », à déclaré Sarah.
Elle a ajouté que l’arnaque a commencé par une demande d’amitié sur Facebook de la part d’une personne que sa mère ne connaissait pas et que ça a évolué à partir de là.
« Malheureusement, elle a accepté cette demande d’amitié », dit Sarah. « Il l’a conquise, sans aucun doute. »
Les conversations en ligne de sa mère se sont transformées en messages texte et en appels téléphoniques. L’homme a petit à petit et continuellement travaillé pour gagner la confiance de cette femme de 75 ans sur une période de 12 mois.
« Il gagne même sa confiance par delà la nôtre », a déclaré Sarah. « C’est très dur, en tant que famille, que quelqu’un qu’on aime tant et qui fait partie intégrante de notre famille s’éloigne de nous, pour ainsi dire. »
Sarah a décrit comment l’escroc a travaillé sur sa mère.
« Ça commence par des petites choses – pouvez-vous aller m’acheter une carte-cadeau pour cette raison ? – c’est une sorte de test », a déclaré Sarah.
« Il y a eu beaucoup d’affection, de compliments. Vraiment beaucoup de compliments », a ajouté Sarah à KOCO. « Il lui dit des choses comme : ‘Tu es belle’, et ‘Tu as une belle âme’. »
Le mari de la mère est mort d’un cancer il y a plus de dix ans. Sarah a déclaré que la fausse romance fait partie d’une tendance croissante dans les escroqueries. Heureusement, dans le cas de Sarah, la banque de sa mère a arrêté un transfert de fonds destiné à l’escroc.
« Une fois que vous tombez dans le piège de l’une de ces escroqueries, vous êtes ajouté à une liste appelée ‘liste de nuls’, puis ces équipes d’escrocs vendent ces listes à d’autres équipes », a déclaré Sarah à KOCO.
Le problème auquel Sarah était confrontée est que sa mère ne croyait absolument pas qu’elle était prise dans une arnaque.
« Nous nous sommes sentis si seuls. C’est exaspérant, frustrant, de penser que quelqu’un que l’on aime tant et dont on se soucie tant pourrait être exploité comme ça », a déclaré Sarah à KOCO.
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