Ne supportant pas le bruit provoqué par les applaudissements en hommage au personnel soignant, un quinquagénaire passablement éméché n’a pas hésité à pointer un fusil de chasse sur l’un de ses voisins.
Les faits se sont déroulés dans la soirée du lundi 6 avril à Romans-sur-Isère.
Un homme de 58 ans qui prenait l’apéritif chez l’un de ses voisins n’a pas supporté que les autres membres de la résidence se rassemblent aux fenêtres pour applaudir le personnel soignant mobilisé dans le cadre de la lutte contre le virus du PCC (Parti communiste chinois), connu sous le nom de nouveau coronavirus.
Une initiative lancée au début du confinement et qui se poursuit depuis un peu partout en France à 20 h chaque jour.
Ivre, le quinquagénaire avait près de deux grammes d’alcool par litre de sang selon France Bleu. Sous l’emprise de l’alcool, il n’a pas hésité à se plaindre du bruit et une altercation a alors éclaté avec un autre membre de la résidence.
Un Romanais ne supporte pas le bruit que font ses voisins lors de l’hommage aux soignants, à 20h. Il sort une carabine.https://t.co/j2Oz3oZk9x pic.twitter.com/km4l3jHXKK
— France Bleu Drôme Ardèche (@francebleuDA) April 7, 2020
Furieux, l’homme est rentré chez lui pour se saisir d’un fusil de chasse chargé avant de le pointer en direction du voisin avec lequel il venait de se quereller depuis son balcon.
Alertées, les forces de l’ordre sont intervenues rapidement et ont pu maîtriser le quinquagénaire.
Placé en garde à vue, il a été remis en liberté dans l’après-midi du 7 avril. Il devra répondre de ses actes devant le tribunal de police au mois de septembre. La carabine qu’il détenait sans autorisation a été saisie.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.
