Après un tour du monde de quatre ans à vélo au cours duquel il a rencontré Marianne, Alain Sousa a démarré une ferme maraichère bio à Châteauneuf-sur-Isère (Drôme). En plus de produire des légumes et des petits fruits, le couple propose aussi des fleurs coupées, de œufs et des produits transformés tels que des confitures ou des coulis. Pour la livraison, Alain a opté pour un moyen de transport qu’il connaît bien : la bicyclette.
De la ferme de Rougequeue jusqu’à la Maison du vélo où il livre ses légumes au centre-ville de Valence, il y a une quinzaine de kilomètres. Alors qu’il serait bien plus simple de prendre une voiture ou une camionnette pour faire ses livraisons, Alain Sousa préfère allier ses deux passions en s’y rendant sur sa bicyclette à assistance électrique. Il tire sa remorque fermée plus longue que son moyen de transport, rapporte Le Dauphiné.
Anciennement journaliste scientifique en région parisienne, Alain est parti de Valence pour faire un tour du monde pendant quatre ans. « Au Brésil, j’ai rencontré Marianne qui, elle, faisait un tour du monde en sac à dos avec son fils de neuf ans, Max. Ça a été le coup de foudre », raconte-t-il à France Bleu.
« Montrer que l’agriculture fait partie de la solution et non du problème«
Pendant ces années de voyages, il a fait beaucoup de bénévolat dans des fermes. Marianne étant ingénieure agronome, ils ont ensuite créé ensemble la ferme du Rougequeue à Châteauneuf-sur-Isère. Ils pratiquent le maraichage sur sol vivant, qui implique de travailler le sol aussi peu que possible.
« L’idée, c’est de montrer que l’agriculture fait partie de la solution et non du problème… », précise le nouvel agriculteur bio. « Nous, on ne veut pas qu’il y ait l’agriculture d’un côté et les parcs naturels de l’autre. On veut montrer que dans les champs et les espaces agricoles, on peut aussi laisser de la place au vivant. » Ils ont par exemple installé des nichoirs à chauve-souris pour « participer à un écosystème et s’intégrer dans le paysage ».
Une ouverture sur le monde grâce aux wwoofers
Le couple accueille régulièrement des wwoofers du monde entier qui viennent faire du bénévolat chez eux en échange d’être logés et nourris, ce qui permet à Alain et Marianne de garder une ouverture sur le voyage. « On accueille régulièrement du monde et c’est toujours des moments très sympa. On partage beaucoup et on rigole beaucoup », expliquent-ils.
Cela fait trois ans maintenant que la ferme Rougequeue a vu le jour. « Si on m’avait dit que je serai agricultrice un jour, j’aurais rigolé ! », s’amuse à dire Marianne, qui a quitté son emploi bien rémunéré à la Commission européenne de Bruxelles pour créer ce petit paradis avec Alain.
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