Un couple a divorcé après que l’identité réelle du fils adoptif a été révélée. L’enfant venait en fait de l’aventure extraconjugale du mari, rapportait le Yuyao Daily News le 11 mars.
Mari et femme, mariés depuis de nombreuses années, étaient originaires de la ville côtière de Ningbo dans le Zhejiang, en Chine. De toute apparence, ils ne pouvaient pas avoir d’enfant.
Leur identité a été gardée anonyme dans l’article.
Ils ont été décrits comme un couple profondément affectueux. D’après la description, l’homme était prétendument infertile, il ne pouvait pas avoir d’enfants avec son épouse. Le couple a donc décidé d’adopter un enfant. Au comble de la joie, ils ont donc adopté un petit garçon.
Les garçons sont presque toujours prisés en Chine, car on s’attend à ce qu’ils s’occupent de leurs parents à un âge avancé. Les filles s’occupent généralement des parents de leur futur époux.
Il y a deux ans, l’homme a surpris son épouse quand il a ramené à la maison un petit garçon de 2 mois. Il a affirmé que le bébé venait d’un proche qui vivait très loin et que ce dernier n’avait pas les conditions adéquates pour élever l’enfant. Il a expliqué que le bébé avait besoin de parents aimants, alors il l’a accueilli.
Puis, deux ans plus tard, la famille a entamé le processus d’obtention d’un permis d’adoption. Le couple a emmené leur fils adoptif de 2 ans subir un test de paternité début février.
Wang Xufang, la responsable du service de test de paternité, a déclaré au couple que l’établissement était le seul site de test de paternité dans la province qui avait été approuvé par le régime chinois.
La responsable Wang a expliqué que les tests de paternité sont nécessaires en Chine pour confirmer qu’il n’y a pas de lien de sang entre les parents adoptifs et l’enfant. La Chine contrôle strictement les permis de résidence de ses citoyens, incluant les enfants. Sans un permis approprié, les enfants auront de la difficulté à pouvoir fréquenter une école quelconque.
Le test de paternité a révélé la triste vérité.
Mme Wang a précisé que l’enfant n’avait aucun lien de parenté avec l’épouse, mais qu’il était le fils biologique de l’homme.
Par précaution, elle a d’abord contacté le père au sujet de la situation.
L’article explique que d’une voix balbutiante, le père a confirmé que le garçon n’était pas d’un parent éloigné. L’enfant venait en fait d’une liaison amoureuse.
« Ça fait un bon moment que la liaison est terminée », a-t-il précisé. « Après notre séparation d’un an, elle[l’amante] m’a amené un enfant et m’a dit que c’était le mien. Je savais que je ne pouvais pas avoir d’enfants, alors je ne l’ai pas crue. »
Le père a dit qu’il estimait que le timing était absolument parfait d’accepter le bébé non désiré de son ancienne maîtresse. « Le garçon avait l’air en bonne santé, alors j’ai décidé de l’emmener », s’est-il exclamé.
Finalement, le couple a divorcé. L’épouse a révélé qu’elle pouvait accepter que son mari soit infertile, mais qu’elle ne pouvait tolérer son infidélité et sa tromperie, selon le même rapport.
Chine : capitale mondiale des relations extraconjugales
Un rapport publié en mai 2018 par un professeur chinois suggère que la Chine a le taux d’infidélité le plus élevé par rapport aux autres pays du monde.
Le professeur Pan Suiming a mené des enquêtes pendant 20 ans, à partir de l’an 2000. Tous les cinq ans, M. Pan a sondé au hasard des personnes dans l’ensemble du pays.
Chaque année, quel que soit le sexe, le nombre d’actes d’adultère augmente. Selon Pan Suiming, près d’une femme sur sept avait des relations extraconjugales. Les hommes étaient plus dépravés – un mari sur trois a des relations extraconjugales.
En 2000, ses recherches ont révélé que 11,8 % des hommes avaient des relations extraconjugales. Les chiffres ont grimpé à 34,8 % en 2015. Pour les femmes, le taux a atteint 15 % en 2015.
Le déclin rapide de la morale en Chine peut être lié à l’orientation donnée à la société par le Parti communiste chinois (PCC). Un rapport de l’Oriental Daily News en 2016 soulignait la fréquence des maîtresses chez les responsables du Parti.
Certains hauts fonctionnaires considèrent le nombre de maîtresses comme un symbole de statut.
Jiang Zemin, chef du PCC dans les années 90, avait au moins quatre maîtresses, dont une chanteuse célèbre, une présentatrice de télévision, une ministre de l’éducation et une haut fonctionnaire. Des membres du cabinet de Jiang Zemin et des dirigeants militaires se sont également livrés à l’adultère.
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