Arash Derambarsh est né à Paris en 1979, il est d’origine iranienne, sa famille ayant fui son pays au moment de la chute du Shah. Elle y retournera pourtant quelques années pour en revenir alors qu’Arash n’est âgé que de 4 ans.
À cette époque, il ne connaît pas un mot de français mais s’intègre pourtant très vite, dès l’école primaire. Cependant, les choses se corsent dès son entrée au collège. Il devra effectivement y affronter l’échec scolaire. Il cumulera alors les mauvaises notes, les punitions et les avertissements. C’est ainsi qu’il échoue au brevet.
« Après neuf redoublements, il devient avocat » (via @Le_Figaro).
Le nouveau livre d’@Arash Derambarsh « Tomber 9 fois, se relever 10 » sort aux éditions @lecherchemidi https://t.co/sEewqig8pK— Club Courbevoie 3.0 (@Courbevoie30) February 9, 2019
Mais Arash a un rêve : il veut devenir avocat. Il intègre ensuite un lycée privé pour y effectuer sa seconde. Quant à ses années de première L et terminale, il les passera à Courbevoie. Mais il ne réussit pas à décrocher son baccalauréat. Suite à cela, il retourne alors dans le lycée privé dans lequel il avait effectué sa seconde, pour enfin y obtenir son précieux baccalauréat.
Après quoi, il entre à la faculté de Nanterre où les échecs se perpétuent. Mais Arash a de nombreux atouts ; une volonté de fer, un excellent relationnel et de nombreuses relations (journalistes, hommes politiques, chanteurs et comédiens).
Après avoir raté le Barreau par deux fois, sa ténacité ne faiblit pas pour autant et il sera finalement admis à l’école des avocats grâce à la soutenance d’une thèse. Il y préparera le CAPA (Certificat d’aptitude à la profession d’avocat).
C’est dans son livre intitulé Tomber 9 fois, se relever 10, sorti le 7 février 2019, qu’il raconte son parcours chaotique. « Ce livre, c’est à la fois l’éloge de l’échec et une ode à la détermination et à l’opiniâtreté, déclare Arash Derambarsh lors d’une interview donnée au Parisien. Le message, c’est de pousser les jeunes en difficulté à s’accrocher, à positiver leur rage. »
« La pétition européenne contre le #GaspillageAlimentaire atteint le million de signatures » (Le Figaro) : https://t.co/0U5orSUH93
Nous demandons solennellement au Président @EmmanuelMacron de proposer une Directive au @EUCouncil pour aider ceux qui ont faim
Lutter contre le gaspillage alimentaire
Arash est également très connu pour sa lutte « anti-gaspillage alimentaire ».
L’histoire a débuté par la collecte des invendus du supermarché Carrefour Market Charras de Courbevoie, trois soirs par semaine. Arash, aidé de quelques amis et bénévoles de sa commune, redistribuait ensuite ces marchandises aux plus démunis.
En tant qu’élu LR de Courbevoie – Arash est en effet conseiller municipal -, il s’est « rapidement engagé de façon active, avec de nombreux amis, afin d’obtenir une loi interdisant aux supermarchés de jeter leurs invendus consommables et de les donner à l’association de leur choix », déclare-t-il sur son blog.
« Ça n’a pas été simple. Mais je n’ai pas à étaler mes états d’âme, ni à parler des pressions que j’ai reçu. La seule chose qui compte est que les démunis pourront bientôt manger plus facilement. »
« Après de multiples péripéties, la loi sur le gaspillage alimentaire est enfin votée, et chose rare à l’unanimité. Le 9 décembre 2015 dernier à l’Assemblée Nationale. Et aujourd’hui au Sénat. Et un oui unanime au Parlement. »
Cette loi oblige les distributeurs à céder leurs invendus alimentaires gratuitement à des associations. Celui qui les rendrait délibérément impropres à la consommation s’expose à une amende de 3 750 €. « Plus de dix millions de repas ont été distribués chaque année grâce à cette loi, soit une augmentation de 22 % des dons », assure Arash Derambarsh dans son blog officiel.
« Tomber 9 fois, se relever 10 », aux éditions Cherche Midi, 176 pages. 17 €
Bel exemple de réussite et d’espoir pour la jeunesse. #MustRead : « Après neuf redoublements, il devient avocat. » https://t.co/EpgXa53mLE pic.twitter.com/2xVU9Juln1
— Sabriña♑️ (@brynabryne) February 9, 2019
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