À quelques jours de la rentrée scolaire, certains parents s’inquiètent des programmes d’éducation sexuelle. Sur les réseaux sociaux, des extraits d’un livret de l’Éducation sur les relations sexuelles, destiné à des collégiens et lycées ( de 11 à 18 ans ) explique la sexualité et la « première fois » en terme de fellation et de sodomie. Ce livret qui n’est pas destiné aux écoles primaires, pose néanmoins plusieurs questions.
Intitulé « Les premières fois », ce livret scolaire est disponible au téléchargement sur le site de Santé Publique France. Cette brochure – non imposée aux établissements et libre à la commande, « a pour objectif que les adolescents se protègent mieux et qu’ils gagnent en autonomie et satisfaction lors de leurs premières expériences sexuelles » indique l’organisme dans ce document d’une soixantaine de pages.
« Cette brochure est destinée à un public d’adolescents âgés entre 12 et 18 ans (ndlr. on rentre au collège à partir de 11 ans, parfois plus tôt). Les écoles primaires ne correspondent donc pas à cette cible », explique Santé Publique France. Elle « est en commande sur le self-service de [notre site] ; 200.000 à 300.000 exemplaires sont commandés par an. En 2017, sur les 310.000 brochures commandées, 10 % l’avaient été par des établissements scolaires (collèges et lycées) », précise l’organisme.
La brochure aux dessins « marrants », destinés plutôt à des enfants qu’à des collégiens ou lycéens, est entrecoupée de soit-disant témoignages de jeunes : de jeunes hommes faisant des fellations à d’autres jeunes hommes, des jeunes filles embrassant de jeunes filles, des garçons se masturbant. etc.
Le programme actuel date apparemment d’octobre 2016, alors que Najat Vallaud-Belkacem était ministre de l’Éducation. Il décline ouvertement une éducation sexuelle venant d’un agenda politique progressiste/socialiste, expliquant à des jeunes enfants ou jeunes adolescents de 11 à 18 ans qu’au même titre que la pénétration vaginale, la sexualité passe par des fellations ou de la sodomie.
« Il y a la pénétration vaginale : c’est la pénétration du vagin par les doigts, le pénis, un sex toy… […] La pénétration anale, c’est la pénétration de l’anus par les doigts, le pénis, un sex toy… Il y a aussi la pénétration orale (de la bouche), comme la fellation. Mais ça, on en a déjà parlé ! » peut-on lire texto dans la brochure.
On peut aussi y lire sur la question de l’ « orientation sexuelle » (terme cher l’idéologie du progressisme) : « Hétéro, homo, bi… je suis quoi ? À l’adolescence, on évolue beaucoup et parfois on peut être un peu perdu-e : si je suis attiré-e par quelqu’un du même sexe, est-ce que ça veut dire que je suis homosexuel-le? Ou que j’aime autant les filles que les garçons (bisexuel-le)? […] Difficile de répondre ! »
Une circulaire de l’Éducation nationale rappelle que l’éducation à la sexualité est inscrite dans le Code de l’éducation, depuis 2001 (loi du 4 juillet 2001), mais qu’elle était peu appliquée.
Marlène Schiappa avait aussi demandé à l’été 2018, dans une nouvelle circulaire, d’appliquer la loi de 2001 relative à l’interruption volontaire de grossesse et à la contraception. Celle-ci prévoit qu’« une information et une éducation à la sexualité » soient « dispensées dans les écoles, les collèges et les lycées à raison d’au moins trois séances annuelles et par groupes d’âge homogène ».
Dans les faits, selon le site de l’Éducation Nationale, ces cours sont en règle générale conduits par des intervenants extérieurs et il n’existe pas de programme obligatoire. Par contre, cela ne dit pas si vous pouvez exempter votre enfant d’un tel cours si il est choisi par votre établissement scolaire.
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