Jaco Booyens, le fondateur SHAREtogether, a déclaré que les efforts de l’ancien président américain Donald Trump pour créer un bureau dédié à la lutte contre le trafic sexuel ont eu un « impact incroyable » au cours des quatre dernières années.
SHAREtogether est une organisation à but non lucratif qui se consacre à la lutte contre le trafic sexuel des enfants.
M. Booyens a été interviewé par NTD vendredi et a été invité à s’exprimer sur la grande opération de lutte contre le trafic sexuel qui a eu lieu en Californie cette semaine.
Soixante-quatre personnes ont été arrêtées et deux femmes ont été sauvées dans le cadre d’une opération de lutte contre le trafic d’êtres humains dans le comté de Riverside en Californie.
Le département du shérif du comté de Riverside a déclaré que les arrestations faisaient partie de l’opération Reclaim and Rebuild (récupérer et reconstruire), une opération annuelle menée dans tout l’État. L’opération « a duré quatre jours consécutifs avant de se terminer le 28 janvier 2021 », a déclaré le département mardi.
« C’est une grande orchestration, pour exécuter un coup de filet ou une rafle, comme ce que nous venons de voir en Californie, et il faut des mois et des mois de planification et de financement. Et c’est pourquoi il est très important que les autorités locales et fédérales, au niveau local, étatique et fédéral, soutiennent la lutte contre la traite des êtres humains à des fins sexuelles, car on ne peut pas y arriver seul », a déclaré M. Booyens.
Il a fait remarquer que pour que ces opérations réussissent, elles doivent pouvoir être menées de manière à pouvoir être présentées devant un tribunal, et certains liens entre le système judiciaire et la police doivent exister.
M. Booyens a déclaré qu’avant Trump, « nous n’avons jamais eu de bureau à la Maison-Blanche désigné et dédié à la lutte contre le trafic sexuel. Aucun ancien président dans l’histoire de ce pays n’a utilisé sa plateforme pour dénoncer l’exploitation des enfants ainsi qu’un financement approprié. Nous avons donc constaté un impact incroyable au fil des ans, au cours des quatre dernières années, en particulier en ce qui concerne le soutien des forces de l’ordre ».
Les agents de police ordinaires, a-t-il dit, ne sont pas formés pour enquêter, établir des profils ou mener une opération d’infiltration. Cela nécessite une formation spéciale et beaucoup de ressources et d’efforts.
« Nous avons assisté à une augmentation considérable du nombre d’arrestations et de sauvetages de victimes sous l’administration Trump, cela ne fait aucun doute », a déclaré M. Booyens. « Dans les cas que vous voyez aujourd’hui, comme en Californie, et vous en verrez d’autres se produire, cela fait 9 ou 10 mois que l’administration Trump a mis en place un mécanisme de financement approprié des forces de l’ordre, avec des groupes de travail spéciaux. »
Il a dit que la nouvelle administration Biden n’étant en place que depuis un mois, la situation à cet égard reste à voir.
« Nous ne savons pas si les politiques et les systèmes qui ont été mis en place, s’ils resteront ou non, nous ne le savons pas », a déclaré M. Booyens.
« Mais sous l’administration Trump, nous avons vu un changement énorme et aussi une remontée du moral. Le moral des organisations à but non lucratif, de notre organisation et des 170 autres avec lesquelles nous sommes liés, s’est amélioré de manière générale. Nous avons maintenant le soutien de la Maison-Blanche. Nous pouvons maintenant voir les services de police se parler entre eux. »
M. Booyens a expliqué que le type de communication interministérielle nécessaire pour traquer les prédateurs d’enfants a été observé pour la première fois pendant l’administration Trump.
« Par exemple, lorsqu’un enfant est suivi à Dallas, au Texas, ce proxénète ou prédateur ne garde pas cet enfant à Dallas, au Texas », a déclaré M. Booyens. « Maintenant, disons que nous la trouvons au Nevada. Vous demandez alors au département de police de Dallas de parler au département de police du Nevada et cela ne se faisait pas historiquement.
« Nous avons vu ce genre de ligne de communication interministérielle être ouverte grâce au mérite d’Ivanka Trump, au président Trump, et ensuite, bien sûr, aux autres personnes de cette administration qui ont fait de la traite des êtres humains une priorité. »
M. Booyens a également fait remarquer que les opérations de lutte contre le trafic sexuel n’ont toujours pas les ressources nécessaires, ajoutant que l’état actuel de la criminalité est maintenant à son plus haut niveau en raison du fait que les enfants passent plus de temps sur Internet à cause de Covid-19.
Une autre tendance alarmante liée à l’escalade de ce type d’activité criminelle est qu’une partie de la société encourage la sexualisation des enfants.
« Il y a un grand secteur de notre société, soyons réalistes, qui ne voit pas de problème à sexualiser les enfants, à endoctriner les enfants à la maternelle avec certaines conditions et mentalités sur le sexe et le consentement », a déclaré M. Booyens.
« Nous avons actuellement plusieurs États dans ce pays qui essaient d’abaisser l’âge du consentement à 14 ans, certains l’ont abaissé à 16 ans… Les lois de ces États sont maintenant en contradiction directe avec le viol légal ou avec la loi contre le trafic sexuel dans cet État qui dit qu’un enfant de 17 ans et moins est une victime. »
Il a conclu en disant que les enfants doivent apprendre à reconnaître les comportements suspects et que les parents doivent véritablement s’impliquer dans les différentes communautés, les jeux vidéo ou les activités en ligne de leurs enfants afin d’empêcher que d’autres ne les exposent à des informations prédatrices.
M. Booyens a également été interviewé par American Thought Leaders en janvier.
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