Le 27 janvier dernier, une jeune fille s’était filmée en train de maltraiter son hamster qu’elle avait fini par jeter du haut d’un immeuble. La vidéo a provoqué une vague d’indignation parmi les internautes, d’autant plus que la pauvre bête n’a pas survécu à cette terrible chute. La Fondation 30 Millions d’amis a porté plainte. Deux enquêtes ont été ouvertes.
Les deux vidéos ont largement circulé sur les réseaux sociaux. Sur celles-ci, on peut voir un groupe de cinq jeunes filles avec un hamster. Dans la première vidéo, l’animal est trempé dans de la nourriture. Dans la seconde, l’une des jeunes filles jette le hamster depuis la fenêtre d’un appartement, vraisemblablement du 7e étage, ce qui va entraîner sa mort.
Une pétition lancée en ligne
Publiées sur les réseaux sociaux Snapchat et X, les deux vidéos ont récolté de nombreux commentaires indignés, choqués ou attristés des internautes.
Après ce méfait, une pétition a été lancée sur MesOpinions, intitulée « Justice pour le pauvre hamster jeté du haut d’un immeuble de 7 étages ». Il y est indiqué que l’auteure de cette action a jeté la pauvre bête « de sang-froid » et « avec un sourire de fierté ». On y apprend également que le hamster, qui s’appelle Poliakov, « n’est pas mort tout de suite », des vidéos le montrant en sang ont effectivement été mise en story. « Sur les story nous voyons la jeune femme rire devant son acte. Pour ce petit hamster je demande justice », mentionne encore l’auteure de la pétition, qui a recueilli à ce jour plus de 40.870 signatures.
Les images d’une jeune femme jetant un hamster par la fenêtre d’un immeuble ont largement été diffusées. La Fondation #30millionsdamis a effectué un signalement #PHAROS et porte plainte. Elle appelle à ne plus relayer ce contenu. ? https://t.co/j7GykWx4Av pic.twitter.com/bX3mUVYOVH
— Fondation 30 Millions d’Amis (@30millionsdamis) January 31, 2024
Elle est depuis victime de harcèlement
De son côté, la Fondation 30 Millions d’amis a signalé ce méfait sur la plateforme Pharos du ministère de l’Intérieur. Elle a par ailleurs porté plainte. Pour la Société protectrice des animaux (SPA), qui s’est constituée partie civile, « c’est une nouvelle preuve qu’un nouvel animal de compagnie (NAC) est considéré comme un objet et c’est une chose contre laquelle la SPA lutte », relate Le Parisien. « Nous nous battrons toujours contre toute forme de maltraitance à l’encontre des animaux et nous nous insurgeons de cette brutalité affichée sur les réseaux », a-t-elle ajouté.
Lorsque les policiers ont interrogé l’auteure de ces vidéos, qui a passé quelques heures en garde à vue, celle-ci a déclaré que depuis cette publication, elle était victime de harcèlement. Elle a donc décidé de porter plainte. En conséquence, le parquet de Paris a ouvert une première procédure pour harcèlement et menaces de mort, puis une deuxième pour sévices et actes de cruauté envers un animal.
La jeune fille a de nouveau été convoquée pour le mardi 20 février, « dans l’attente des auditions de l’ensemble des protagonistes présents aux moments des faits » a indiqué un proche du dossier au quotidien francilien.
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