Depuis le 9 août, Chantale Menet a débuté un périple qui doit la conduire au Refuge des tortues situé à Bessières (Haute-Garonne). Chemin faisant, elle s’est rendue ce vendredi 10 septembre au château de Cénevières (Lot), l’objectif de cette initiative est de sauver la tortue la plus menacée de France.
Si Chantale Menet a décidé de parcourir 1 000 km et de se rendre au Refuge des tortues, c’est parce qu’elle a pour projet d’y construire une station d’élevage pour l’émyde lépreuse, la tortue la plus menacée de France.
Une halte au Château de Cénevières
« Passionnée depuis l’enfance par la nature et plus spécialement par les tortues, grande marcheuse, j’ai imaginé ce projet de 1 000 km afin de récolter des fonds dédiés à la construction d’une station d’élevage pour l’émyde lépreuse. Cette station sortira de terre à Bessières au Refuge des tortues fin 2021 », explique Chantale Menet qui a démarré son aventure pédestre le 9 août dernier à Nantes, sa ville.
Ce vendredi 10 septembre, après avoir parcouru 800 km à pied, elle s’est rendue au château de Cénevières où toute l’équipe du Refuge des tortues s’était déplacée pour l’accueillir. Les propriétaires des lieux, madame et monsieur de Braquilanges, avaient offert un apéritif à nombre de personnes venues rencontrer, encourager et féliciter la marcheuse pour son initiative courageuse, souligne Jérôme Maran, le président de l’association du Refuge des tortues, sur Facebook. Le but étant pour Chantale de parler de sa démarche et plus particulièrement de l’émyde lépreuse, le château étant situé au cœur du parc naturel régional des Causses du Quercy (département du Lot).
La fin de son aventure est prévue le 18 septembre 2021. Rendez-vous est donné à ceux et celles qui souhaitent l’accueillir au Refuge des tortues à Bessières (Haute-Garonne). Ils pourront « la remercier pour son incroyable initiative en faveur de l’émyde lépreuse, la tortue la plus rare et la plus menacée de France », a également écrit Jérôme Maran sur Facebook.
Recueillir des fonds pour la construction d’une station d’élevage de tortues
La marcheuse souligne que ce refuge accueille « plus de 1 300 tortues d’environ 40 espèces différentes (saisies des douanes, dons ou abandons de particuliers) », rapporte Actu.fr. « Le Refuge s’est lancé dans une aventure collaborative de protection de l’émyde lépreuse. La construction d’une station d’élevage permettra à terme la réintroduction dans leur milieu naturel de tortues juvéniles nées au Refuge. Il faut pour cela réunir 70 000 euros », explique encore Chantale, qui ajoute que « le Refuge s’est donné pour mission de les protéger mais aussi à travers des visites guidées (plus de 8 000 visiteurs par an) d’éduquer à la protection de l’environnement et de la biodiversité. »
« Dans l’hexagone, nous avons la chance d’avoir trois tortues indigènes : une terrestre, la tortue d’Hermann (mise à mal par les derniers feux dans le Var) et deux aquatiques, la cistude d’Europe et l’émyde lépreuse. Il reste moins de 1 000 spécimens de cette dernière dans son milieu d’origine (Pyrénées-Orientales, Aude et Hérault) », indique encore Chantale dans les colonnes d’Actu.fr.
Une cagnotte a d’ailleurs été ouverte en ligne, les fonds récoltés vont permettre de participer à la construction d’infrastructures, à savoir « 5 bassins de reproduction dont un de 100 m², 4 bassins d’élevage, 1 nurserie grillagée, 1 local technique de 50 m² pour les couveuses et du matériel divers », précise le site helloasso. « Cette station d’élevage sera aussi un lieu de transmission de connaissances (panneaux explicatifs, visite guidée) », est-il également stipulé.
Et pour ceux qui veulent aider personnellement Chantale en lui proposant un hébergement sur le chemin, elle précise que toute proposition sera la bienvenue !
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