Après avoir été condamné à quatre mois de prison ferme, Damien Tarel, l’auteur de la gifle à Emmanuel Macron lors d’un déplacement en 2021 du chef de l’État à Tain-l’Hermitage dans la Drôme, a vu sa peine confirmée le 2 novembre devant la Cour d’appel de Grenoble.
« La Cour a confirmé la décision de première instance (…) sur les peines complémentaires », à savoir la privation des droits civiques, l’interdiction de détenir ou de porter une arme et l’interdiction d’exercer dans la fonction publique, a indiqué la juridiction, confirmant une information de France Bleu.
Damien Tarel avait été condamné le 10 juin 2021 à 18 mois de prison, dont 14 mois avec sursis, avec mandat de dépôt, par le tribunal correctionnel de Valence pour avoir giflé au visage le président de la République, lors d’un bain de foule à Tain-l’Hermitage.
4 heures avant l’agression, notre journaliste interrogeait les passants venus à la rencontre du président. Parmi eux, l’homme qui a giflé Emmanuel Macron. ?
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Un geste « impulsif »
Le Drômois, âgé de 28 ans au moment des faits, avait évoqué lors de l’audience un geste « impulsif » au moment où Emmanuel Macron s’était approché de lui, se sentant parcouru d’un « sentiment d’injustice » du fait de sa proximité des « ‘Gilets jaunes’ dont la voix n’est plus entendue ».
Devant la Cour d’appel, Damien Tarel âgé de 29 ans contestait les peines complémentaires, en particulier : l’interdiction définitive d’exercer dans la fonction publique, de détenir une arme pendant cinq ans et la privation des droits civiques, civils et familiaux pour une durée de trois ans. Il avait également été soumis à une obligation de travail ou de formation.
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