Emmanuel Macron a demandé lundi la libération des quatre Français détenus « dans des conditions inadmissibles » en Iran, lors de son discours annuel devant les ambassadeurs réunis à l’Élysée.
« Rien ne justifie la détention » des « ressortissants français dans les prisons et dans des conditions inadmissibles en Iran », a déclaré le chef de l’État.
Les quatre Français détenus par Téhéran sont Louis Arnaud, depuis septembre 2022, une enseignante française, Cécile Kohler, et son compagnon Jacques Paris, arrêtés en mai 2022 pour « espionnage », et un autre dont l’identité n’a pas été dévoilée. Un autre Français, Benjamin Brière, et un ressortissant franco-irlandais, Bernard Phelan, dont l’état de santé s’était fortement dégradé, avaient eux été libérés en mai dernier pour « raisons humanitaires ».
« Une diplomatie d’otages »
« Je veux dire simplement à l’égard de l’Iran d’abord que la France continuera d’avoir une politique claire. Aucune faiblesse », a dit le président français, en soulignant que les quatre ressortissants français actuellement dans des prisons iraniennes étaient « détenus de manière arbitraire ».
La France comme d’autres États dénoncent ce qu’ils appellent « une diplomatie d’otages » de la part de l’Iran, qui consiste à arrêter des ressortissants occidentaux en vue d’obtenir des concessions comme la libération de ses propres ressortissants.
L’humanitaire belge Olivier Vandecasteele, 42 ans, a ainsi été relâché fin mai après 15 mois de détention, en échange d’un diplomate iranien, Assadollah Assadi, condamné en Belgique en 2021 pour « tentative d’assassinats terroristes » à 20 ans de prison. Emmanuel Macron a par ailleurs dénoncé « les activités de déstabilisation régionale que l’Iran a mené ces dernières années ». Selon lui, un « réengagement » de Téhéran « doit passer par une clarification aussi de la politique de l’Iran à l’égard de ses voisins directs ».
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