Les sages-femmes « en colère » et « épuisées » sont en grève pour quatre jours, à compter du 22 octobre, pour réclamer des effectifs en maternité, une meilleure rémunération et une 6e année d’étude.
« Tout le monde résume notre mouvement à des questions salariales mais c’est vraiment un tout. Il faut améliorer nos conditions d’exercice et l’organisation des maternités », a déclaré Caroline Combot, secrétaire générale de l’Organisation Nationale Syndicale des Sages-Femmes (ONSFF), l’une des deux principales organisations syndicales de la profession.
« Nous avons eu un entretien téléphonique avec le cabinet d’Olivier Véran en début de semaine et d’autres rencontres vont être organisées », a-t-elle précisé ajoutant qu’il fallait maintenant maintenir « la pression sur le gouvernement et les établissements ».
La « revalorisation salariale n’est pas à la hauteur »
L’UNSSF, autre organisation syndicale de la profession, indique dans un communiqué avoir « accueilli favorablement le maintien des sages-femmes hospitalières dans la fonction publique par la création d’une filière médicale, en revanche la revalorisation salariale n’est pas à la hauteur ».
Même son de cloche de la CGT Santé Action Sociale qui réclame « de mettre leur rémunération au niveau de leur formation et de leurs responsabilités » dans son préavis de grève.
L’Union Nationale et Syndicale des sages-femmes (UNSSF) demande « une réécriture urgente des décrets de périnatalité en y intégrant des ratios de professionnels par secteur d’activité afin de garantir une qualité de vie au travail et une prise en charge respectueuse des familles ». Rejoint par Force ouvrière (FO) qui souhaite « le doublement en effectifs des sages-femmes à hauteur de 1 femme = 1 sage-femme ».
Déjà dans la rue en septembre
Les sages-femmes étaient déjà en grève du 24 au 26 septembre et sont descendues dans la rue à six reprises cette année. « On espère pouvoir obtenir des choses, pour nous les sages-femmes, mais l’objectif c’est que l’on puisse bien faire notre travail, que cela se passe bien pour les mères et les enfants dont on a la charge car c’est absolument effarant de voir dans quelles conditions les femmes sont accueillies et prises en charge dans les maternités », a ajouté Caroline Combot.
Rejoignez Epoch Times sur Telegram
? t.me/Epochtimesfrance
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.