Deux jours après les annonces d’Emmanuel Macron, l’Assemblée unanime a voté jeudi 13 janvier une résolution portée par les députés La France Insoumise (LFI) pour reconnaître comme affection longue durée (ALD) l’endométriose dont souffre une femme sur dix en France.
L’adoption du texte, qui n’a rien de contraignant, par les 111 députés présents a été saluée par des applaudissements debout de l’ensemble de l’hémicycle.
La proposition de résolution défendue par « l’insoumise » Clémentine Autain invite le gouvernement à entamer une réflexion « pour inscrire dans le marbre » des ALD l’endométriose. Cela doit permettre une prise en charge à 100% par l’Assurance maladie.
« Nous pouvons créer un plancher de droits pour les femmes victimes », a affirmé la députée de Seine-Saint-Denis avec une pensée particulière pour « les femmes mal rémunérées, pour les précaires, pour les plus pauvres d’entre elles », pour lesquelles la maladie est « encore plus difficile à vivre ».
Un « pas de géant pour des millions de femmes »
Cela serait « un pas de géant pour des millions de femmes », a-t-elle complété, avec un « effet cliquet » qui permettrait de normaliser la prise en charge de cette maladie pourtant découverte en 1860.
Cette maladie, sur laquelle les connaissances restent lacunaires, est liée à la présence de cellules d’origine utérine en dehors de l’utérus, qui réagissent aux hormones lors des cycles menstruels. Parfois asymptomatique, elle peut aussi se manifester par des règles abondantes et de violentes douleurs.
L’annonce mardi du chef de l’État, qui a lancé une stratégie nationale de lutte afin de mieux faire connaître, diagnostiquer et prendre en charge l’endométriose, a constitué l’arrière fond de la discussion.
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