Suite à l’attitude d’un policier faisant un croche-pied volontaire à l’encontre d’une manifestante filmée lors de la manifestation du samedi 11 janvier, le procureur de la République de Toulouse a ouvert une enquête judiciaire, confiée à l’IGPN.
Lors de la manifestation à Toulouse le 9 janvier dernier, le comportement sur une vidéo d’un policier avait fait le tour des réseaux sociaux. Les images le montrent en train d’effectuer un croche-pied à une manifestante, la faisant chuter brutalement.
Selon RTL, quelques jours après les faits, le policier responsable de ce croche-pied a été identifié. Une enquête disciplinaire a été ouverte.
« Il doit y avoir sanction »
Lors de ses vœux à la police nationale, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a rappelé lundi les forces de l’ordre au devoir d’« exemplarité ». « C’est l’honneur de la police qui est en jeu, on ne fait pas de croche-pied à l’éthique, sauf à s’abaisser, à abaisser la police ».
D’autre part, dimanche, le Premier ministre Édouard Philippe au JT de 20H de France 2, avait également dénoncé une attitude « inacceptable » : « Quand il y a un usage disproportionné de la force, quand on ne respecte pas les règles d’engagement, alors il doit y avoir enquête. Il doit y avoir sanction, le cas échéant ».
Des « comportements pas acceptables » pour Emmanuel Macron
Une position partagée ce mardi par le chef de l’État en déplacement à Pau, pour qui il y a urgence face à des « comportements, pas acceptables, (qui) ont été ou vus ou pointés », car ils peuvent « atteindre la crédibilité et la dignité » des forces de l’ordre. « Il ne faut avoir aucune complaisance », a-t-il asséné, tout en déplorant « la violence et le nihilisme politique » qu’expriment selon lui certains manifestants.
Emmanuel Macron « attend des policiers et des gendarmes la plus grande déontologie » pic.twitter.com/ES63CryjjV
— BFMTV (@BFMTV) January 14, 2020
Enquête judiciaire pour violence
Le procureur de la République de Toulouse, Dominique Alzéari, a ouvert mardi, une enquête judiciaire pour violence par personne dépositaire de l’autorité publique et l’a confiée à l’inspection générale de la police nationale (IGPN).
Selon le parquet de Toulouse, la manifestante concernée n’a pas pour l’heure porté plainte et n’a à ce jour, toujours pas été identifiée.
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