Le gouvernement français espère lancer en 2025 un appel d’offres « massif » pour déployer toute une série de parcs éoliens en mer et ainsi tenir ses objectifs énergétiques, a dit lundi le secrétaire d’État chargé de la Mer, Hervé Berville.
« Au plus tard fin 2024 nous avons des zones précises, et en 2025 on a un appel d’offres massif », a dit M. Berville à des journalistes, en marge des Assises annuelles des énergies marines du Syndicat des énergies renouvelables.
L’État vise un objectif intermédiaire de 18 gigawatts (GW) de parcs marins en 2035. Quelque 8 GW étant à ce jour construits ou dans les tuyaux, il reste donc 10 GW à attribuer à des développeurs, un volume très important correspondant à environ une dizaine de parcs. « Face à ce mur énergétique, on a besoin d’un appel d’offres conséquent », a souligné M. Berville.
Un seul parc en France
Aujourd’hui, un seul parc offshore fonctionne en France, au large de Saint-Nazaire (ouest), alors que le Royaume-Uni ou le Danemark disposent déjà de plusieurs parcs en mer géants. Sachant qu’il faut 7 à 8 ans pour mettre un parc en service en France, « il serait souhaitable d’avoir un appel d’offres de 10 GW » en 2025, a-t-il ajouté, sans cependant s’engager sur ce volume. « On déterminera la fourchette » au terme du travail de planification, selon les capacités de raccordement, des ports, la disponibilité des compétences etc.
Les développeurs de projets ont insisté lundi sur l’importance d’une visibilité à moyen et long terme, notamment pour des raisons industrielles (capacité à se fournir en matériaux sur fond de concurrence européenne sur l’éolien, à déployer des compétences…).
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