Un incident s’est produit au cours du déplacement d’Éric Zemmour, ce samedi 12 mars. Alors que le candidat de Reconquête! arrivait à Moissac (Tarn-et-Garonne), il a reçu un œuf frais sur la tête. La séquence a fait le tour des réseaux sociaux. Plutôt que de porter plainte contre l’auteur de cet acte, Éric Zemmour a demandé à dialoguer avec lui.
Un homme a écrasé un œuf frais sur la tête d’Éric Zemmour à l’occasion de son déplacement à Moissac, ce samedi 12 mars. Les faits se sont produits lorsque le candidat à la présidentielle sortait de voiture.
Il a demandé qu’il sorte de garde à vue afin de pouvoir « dialoguer avec lui »
Les agents de sécurité d’Éric Zemmour sont immédiatement intervenus et ont maîtrisé l’agresseur. « On voit de quel côté est la violence », a alors lancé l’ancien essayiste. Accompagné de Marion Maréchal, ils ont été reçus par le maire RN de la commune, Romain Lopez, ainsi que ses habitants avec lesquels Éric Zemmour a échangé. Au cours de son déplacement, il a également visité le cloître de Moissac. Une réunion publique à Agen était ensuite prévue, au cours de l’après-midi.
L’équipe du candidat a fait savoir que ce dernier ne porterait pas plainte. Éric Zemmour a même demandé à ce que cet homme sorte de garde à vue afin de pouvoir « dialoguer avec lui ». L’agresseur est un agriculteur à la retraite et « père d’un enfant atteint d’autisme », a précisé le parquet de Montauban. Il a ajouté que cet homme est « sans antécédent judiciaire », il aurait agi ainsi en raison de « profonds désaccords » avec les propos d’Éric Zemmour sur la question « des enfants en situation de handicap ». Le septuagénaire écopera d’un stage de citoyenneté, a indiqué le parquet. Il doit par ailleurs comparaître devant la justice ce lundi 14 mars, a encore précisé Ladépêche.fr.
Dans un tweet, le parti Reconquête! a écrit sur son compte le lendemain des faits : « Après avoir refusé de porter plainte contre l’homme qui lui a écrasé un œuf sur la tête à Moissac, Éric Zemmour l’a reçu juste après son meeting à Agen. L’homme s’est excusé de son geste après une conversation cordiale. » Marine Le Pen et Valérie Pécresse ont vivement critiqué l’agression de leur concurrent.
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