Après avoir acheté une maison à Ollainville (Essonne) à la mi-mai, un couple avait découvert qu’elle était squattée par une famille tunisienne composée de quatre enfants. Depuis, il tentait de les en faire déloger par les autorités, mais en vain. Un arrêté d’expulsion avait été pris par la préfecture de l’Essonne ce jeudi et la famille tunisienne avait été sommée de quitter les lieux dans les 24 heures. Finalement le couple et ses quatre enfants sont partis d’eux-mêmes dans la nuit.
Depuis l’achat de leur maison, qui remonte au 19 mai dernier, Laurent et Élodie n’avaient toujours pas pu s’y installer car une famille tunisienne et ses quatre enfants la squattait, avait rapporté Le Parisien. Jusqu’à présent, il avait été impossible de les en déloger, ceux-ci prétendant avoir signé une promesse de vente réglée en espèces. Les événements se sont enfin précipités à la suite d’un tweet, envoyé par Gérald Darmanin ce jeudi 9 juin.
Le propriétaire avait vu que sa future maison était occupée « avant la signature »
Laurent et Élodie avaient mis toutes leurs économies pour acquérir ce bien de 140.000 euros, situé à Ollainville. Vivant dans un deux-pièces à Gentilly (Val-de-Marne), ils se faisaient une joie de venir s’installer dans cette nouvelle commune. Mais le soir de l’achat, le couple n’avait pas pu fêter dignement cette acquisition et pour cause, elle était squattée. Les quatre enfants de ces occupants illégaux étaient scolarisés dans des établissements scolaires d’Ollainville depuis le mois de septembre, l’un étant au collège et les trois autres dans les écoles élémentaire et maternelle de la commune. Les déloger s’avérait donc compliqué.
Elodie, Laurent, l’Etat est à vos côtés. Nous demandons avec @GDarmanin au @Prefet91 d’engager immédiatement une procédure d’évacuation DALO pour que vous puissiez enfin vivre dans votre maison. Nous lui avons aussi demandé d’examiner la situation sociale des occupants illégaux. https://t.co/INF9YxGRcU
— Amélie de Montchalin (@AdeMontchalin) June 9, 2022
Si les nouveaux acquéreurs avaient bien remarqué un matelas au sol dans l’une des pièces de la maison lors de leur visite en septembre dernier, cela ne les avait pas inquiétés outre mesure. De plus, dans l’acte notarié, il était stipulé qu’une occupation sans droit ni titre de la maison était en cours. Laurent avait néanmoins expliqué, dans une première version au Parisien, n’être pas au courant de ce squat au moment de l’achat. Il a finalement avoué à BFMTV être venu voir sa future maison, « quelques jours avant la signature », et avoir constaté qu’elle était occupée.
Gérald Darmanin demande « une évacuation rapide des occupants illégaux »
Le maire de la commune, Jean-Michel Giraudeau, a convoquée la famille tunisienne ce jeudi 9 juin. Celle-ci lui a montré un titre de propriété qui n’avait « aucune valeur légale », stipule l’élu auprès de BFMTV. Qualifiant la situation d’ « inacceptable » dans un tweet ce 9 juin, le ministre de l’Intérieur a demandé au préfet de l’Essonne, « d’engager la procédure de l’article 38 de la loi DALO pour une évacuation rapide des occupants illégaux ».
L’ampleur médiatique de cette affaire a certainement joué son rôle dans l’accélération subite de la procédure. Un arrêté a donc été pris par la Préfecture. Les occupants illégaux avaient jusqu’au lundi 13 juin pour quitter les lieux, ils risquaient sinon d’être délogés de force. Ils ont finalement libéré la maison dans la nuit du jeudi 9 au vendredi 10 juin.
Le couple légitimement propriétaire va donc pouvoir intégrer les murs de sa propriété et enfin fêter dignement leur acquisition.
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