À leur arrivée dans le quartier de la Croix de Vernailles, les pompiers et les policiers qui les accompagnaient ont essuyé des jets de projectiles, ce qui a retardé leur intervention au domicile de la victime.
Les faits ont eu lieu dans l’après-midi du jeudi 26 mars à Étampes. Vers 17 h 30, les pompiers reçoivent un appel afin de secourir un individu qui se trouve dans un état critique à son domicile et présente une suspicion de contamination par le virus du PCC.
Epoch Times désigne le nouveau coronavirus, responsable de la maladie du Covid-19, comme le « virus du PCC », car la dissimulation et la mauvaise gestion du Parti communiste chinois (PCC) ont permis au virus de se propager dans toute la Chine et de créer une pandémie mondiale.
Afin de sécuriser leur intervention, les pompiers font appel à la police. À leur arrivée dans le quartier de la Croix de Vernailles, ils sont accueillis par un groupe de jeunes voyous bravant le confinement. Ces derniers leur lancent plusieurs projectiles avant de prendre la fuite.
Si aucun pompier ni aucun policier n’a été blessé pendant l’échauffourée, le caillassage a fait perdre un temps précieux aux secours et les a empêchés de prendre la victime en charge dans les meilleurs délais.
Selon Mama Sy, la maire adjointe d’Étampes en charge de la jeunesse, le massage cardiaque qui a été prodigué au malade a ainsi été retardé de « dix à vingt minutes » et il n’a finalement pas pu être sauvé.
Ces agressions gratuites envers les pompiers sont désormais monnaie courante dans le quartier de la Croix de Vernailles ou le quartier de la Guinette.
« Ce sont des jeunes qui, d’abord, n’ont rien à faire dehors. Ils sont souvent regroupés ici pendant le confinement, au risque de véhiculer le virus », confie une source policière dans les colonnes du Parisien.
« Sans nous, ils mangent. Les pompiers mettent plus de temps à intervenir et les conséquences peuvent être graves », ajoute une autre source judiciaire.
Des pompiers caillassés à Étampes lors d’une intervention pour une suspicion de Covid-19 #Essonne https://t.co/bhFcSpWucW
— Le Parisien | 91 (@LeParisien_91) March 27, 2020
Des moyens supplémentaires mobilisés
Ulcérée par l’incident, la maire adjointe en charge de la jeunesse souhaite que des mesures soient mises en œuvre afin que de permettre aux pompiers de faire leur travail dans des conditions normales.
« Les pompiers ne peuvent plus intervenir à Guinette et à Croix de Vernailles. Certains prennent en otage le quartier. Mon père a 70 ans, ça aurait pu lui arriver ! » souligne l’élue.
« Les jeunes peuvent sortir une heure dehors, ils ont le droit, et ils le font tous en même temps s’ils le veulent. Or, on note beaucoup de cas avérés de coronavirus à Croix de Vernailles. On a besoin de chiffres précis, par quartiers, pour montrer à la population qui sort qu’elle prend trop de risques. Ce caillassage, c’est trop : il faut dire stop », ajoute Mama Sy.
Dans l’après-midi du 26 mars, un avion mis à disposition par la Police aux frontières (PAF) a été déployé au-dessus du quartier de la Croix de Vernailles afin de repérer les regroupements éventuels.
La mairie d’Étampes a également sollicité des renforts policiers, notamment auprès de la Brigade anti-criminalité (BAC).
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