Strictement prohibées par la loi, les ouvertures sauvages des bouches à incendie se multiplient pourtant pendant l’été depuis plusieurs années.
Vendredi dernier, alors que la canicule était toujours d’actualité, des policiers municipaux de Corbeil-Essonnes avisent un groupe de jeunes du quartier des Tarterêts regroupés autour d’une bouche à incendie qu’ils venaient d’ouvrir pour se rafraîchir et remplir une piscine de fortune installée à proximité.
Les fonctionnaires appelleront rapidement leurs collègues de la police nationale afin de vider et de démonter le bassin de quatre mètres de long placé aux pieds des tours de la cité.
Strictement interdite par la loi – les auteurs encourent une peine de 5 ans de prison et une amende de 75 000 euros –, l’ouverture sauvage des bouches à incendie présente de sérieux risques pour les individus alentour, du fait de la puissance du jet d’eau libéré, et entraîne un gaspillage de ressources considérable.
« Il n’est pas rare que cela finisse en affrontement »
Si les pompiers rappellent que l’ouverture des bouches à feu renforce le risque de pénurie d’eau en cas d’intervention suite à un incendie, les policiers dénoncent la multiplication du phénomène pendant l’été.
« Lorsque nous devons sécuriser les interventions des services municipaux qui viennent pour fermer la bouche à incendie, ce n’est jamais simple. Car le street-pooling [pratique qui consiste à ouvrir les bouches à incendies de façon sauvage, ndlr] engendre un regroupement assez important de jeunes et il n’est pas rare que cela finisse en affrontement avec eux. Malheureusement, cette pratique est devenue habituelle l’été depuis 4 ans au moins », a expliqué Guillaume Roux, membre du syndicat de police Unité-SGP, dans les colonnes du Parisien.
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