Essonne : la tristesse et l’effroi devant l’établissement de la collégienne poignardée à mort

Par Epoch Times avec AFP
10 février 2025 11:01 Mis à jour: 10 février 2025 11:07

Visages fermés, traits tirés, les élèves du collège André Maurois d’Epinay-sur-Orge (Essonne) ont repris les cours lundi après qu’une de leurs camarades de 11 ans a été retrouvée poignardée à mort près de l’établissement vendredi soir.

Accompagnés de leurs parents, les adolescents se sont attardés quelques instants devant les nombreux bouquets et bougies disposés contre un muret près de l’entrée, protégée par deux véhicules de police et une rubalise, a constaté un journaliste de l’AFP.

« On a tellement pleuré » ce week-end, avoue Gisèle, venue à pied de chez elle avec sa fille, en classe de 5ème, et une autre élève. « C’était tellement lourd qu’on a dit tout ce qu’on pouvait se dire », poursuit-elle.

Le corps de la collégienne, disparue à la sortie de son collège vendredi après-midi, a été retrouvé dans le bois des Templiers à Longjumeau, à quelques centaines de mètres de l’école. Une source proche du dossier a indiqué que l’adolescente avait été poignardée « à plusieurs reprises ».

« On a essayé de rassurer nos enfants, mais ils sont au courant de tout via leurs téléphones et les réseaux et s’inventent des détails », confie Émilie, qui scolarise ses deux enfants au collège.

Le début des cours a été décalé lundi d’une heure, à 9h30, a indiqué à l’AFP le rectorat de Versailles. Une cellule psychologique pour le personnel et les élèves a été ouverte. Un dispositif de sécurité sur les trajets du collège a par ailleurs été mis en place par les communes de Longjumeau et Épinay-sur-Orge, a indiqué la Fédération des parents d’élèves de l’enseignement public (Peep) d’Épinay-sur-Orge.

« Le téléphone de ma fille est normalement bloqué en journée », explique pour sa part Gisèle. « Là, il est débloqué cette semaine pour qu’elle puisse m’appeler à la moindre difficulté », ajoute-t-elle.

Aucun suspect n’a été interpellé

Un couple d’une vingtaine d’années avait été placé en garde à vue samedi mais a été relâché sans poursuite à ce stade, a indiqué le parquet d’Évry. Les fouilles ont été menées dimanche jusqu’en fin d’après-midi dans le bois des Templiers. Pour l’heure, aucun nouveau suspect n’a été interpellé.

« On espère que la justice rattrapera cette personne », glisse un père de famille, qui n’a pas souhaité préciser son identité. « Ça touche la population ici mais on ne sait pas où ça pourrait se reproduire »,  ajoute-t-il.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.