Depuis sa victoire le 30 octobre dernier au concours national du pain au chocolat, l’artisan boulanger Fabrice Pottier fait un tabac sur sa commune, celle de Marcoussis (Essonne).
Depuis que Fabrice Pottier a remporté le premier prix au concours national du pain au chocolat, sa boulangerie de ne désemplit pas. À tel point que le quadragénaire a vu sa fréquentation augmenter de 40 %. Certains clients viennent de loin pour goûter à ces délicieuses viennoiseries. Mais qu’est-ce que ses pains au chocolat ont de plus que les autres ?
Une « fermentation de 24 heures »
Si en 2022 l’artisan boulanger avait échoué à ce même concours, comme le rappelle BFMTV, ce 30 octobre l’homme de 46 ans s’est démarqué. Parmi les 42 participants, il a décroché la première place du Master National du Meilleur Pain au Chocolat. Il s’agissait de la 3e édition de cet événement, organisé par la Confédération nationale de la boulangerie-pâtisserie française au Salon du chocolat, à Paris. Ce succès, auquel il ne s’attendait pas, est sans doute la récompense d’un mois et demi de préparation intense à ce concours. Le jury, qui était très « exigeant » selon les mots du boulanger primé, a été séduit par la brillance de ses pains au chocolat et un goût de beurre bien prononcé.
Au sein de sa pâtisserie, le talentueux quadragénaire reconnaît qu’il y a « un niveau d’exigence élevé ». Il n’hésite d’ailleurs pas à dévoiler dans les colonnes du Parisien les ingrédients de ses extraordinaires pains au chocolat, dont la recette n’a « pas changé en 20 ans » : beurre, lait entier, sucre inverti, farine francilienne et « très bon » chocolat 48 %. Il admet en outre que leur succès réside dans le « tour de main » lors du pétrissage de la pâte, mais aussi dans la fermentation, qui est « de 24 heures », et enfin dans la cuisson, tout un savoir-faire acquis au cours de multiples expérimentations.
Une fabrication qui est passée de 200 à 300 pains au chocolat par jour
Évidemment, l’artisan privilégie la qualité de ses matières premières, même si celles-ci ont connu une forte hausse en raison de l’inflation. Le prix du chocolat qu’il achète a en effet triplé et celui du beurre a été multiplié par deux. En conséquence, le boulanger a augmenté le tarif de ses pains à chocolat « de 10 % en trois ans », précise-t-il encore au quotidien francilien.
Mais cette hausse ne dissuade pas le moins du monde les clients, qui se ruent depuis début novembre dans la maison Pottier, au point que celle-ci est passée d’une fabrication de 200 pains au chocolat par jour à 300, soit une augmentation de 40 %. Et le boulanger est bien conscient qu’en raison de cette « conjoncture difficile » où « l’artisanat souffre », ce succès est une bénédiction.
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