Un jury américain a accordé 687.000 dollars (630.000 euros) à une chercheuse licenciée pour avoir refusé de se conformer à l’obligation vaccinale contre le virus Covid-19 imposée par son entreprise.
Tanja Benton, qui travaillait pour son employeur depuis 16 ans lorsqu’elle a été licenciée, s’est vu attribuer 177.240 dollars d’arriérés de salaire, 10.000 dollars d’indemnités et 500.000 dollars de dommages-intérêts punitifs, selon un document officiel du tribunal.
En août 2021, les employeurs de Mme Benton ont exigé qu’elle soit « entièrement vaccinée », selon les termes de la plainte. Mme Benton a refusé cette demande, affirmant que des cellules souches de foetus avortés étaient impliquées dans le développement des vaccins Covid-19 et qu’elle ne pouvait pas « en toute conscience accepter le vaccin, qui souillerait son corps ». Elle a ajouté que sa foi ne le lui permettait pas.
Son employeur, BlueCross BlueShield, a répondu que son poste impliquait des « interactions externes régulières avec le public » et qu’elle ne pouvait donc pas le conserver. La plaignante a alors rappelé qu’elle travaillait entièrement à distance depuis 2020.
Il lui a été proposé d’autres postes au sein de l’entreprise dont deux sur lesquels elle a postulé. Pourtant en novembre 2021, son employeur a acté son licenciement, ne la prévenant que cinq jours plus tard. Il lui a été signifié que « tous les postes requièrent désormais le vaccin », selon un courrier électronique enregistré dans l’affaire.
BlueCross BlueShield « ne peut pas prouver que le fait de permettre à la plaignante de continuer à travailler en tant que chercheuse en biostatistique sans être vaccinée contre le Covid-19 constituerait une contrainte excessive », indique la plainte. La société « ne peut pas non plus prouver avoir fait des efforts de bonne foi pour tenir compte des croyances religieuses sincères de la plaignante ».
« Nous sommes déçus de cette décision », a déclaré par courriel à Epoch Times Dalya Qualls White, responsable de la communication de BlueCross BlueShield of Tennessee. « Nous pensons que l’obligation vaccinale était la meilleure décision, et nous pensons que notre disposition à l’égard de cette obligation était conforme à la loi.».
Les avocats de l’entreprise ont fait valoir que le fait d’accorder à Mme Benton une exemption pour une durée indéterminée en dépit de son rôle d’« employée en contact avec le public » aurait constitué une charge trop lourde pour l’entreprise. Selon eux, elle n’aurait pas pu continuer à travailler à distance indéfiniment.
La société a également affirmé que Mme Benton n’avait pas de croyance religieuse sincère et « nie que le vaccin contre le Covid-19 a été fabriqué à partir de cellules souches de fœtus avortés, ce qui est manifestement faux », selon les documents déposés par la société.
Johnson & Johnson a bel et bien utilisé des cellules souches d’un fœtus avorté dans la conception, dans la production et les tests de son vaccin Covid-19. Les vaccins Pfizer et Moderna ont eux aussi utilisé de telles cellules lors des premiers tests. Mais les sociétés pharmaceutiques ont précisé que les produits finaux ne contiennent pas de cellules de fœtus avortés.
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