Sauvées par une énorme prestation lors du match retour contre Mersin, les basketteuses de Bourges ont gagné une belle en Turquie, où une victoire mercredi (17h00) leur octroierait un billet pour le Final Four de l’Euroligue.
Dominées dans tous les compartiments du jeu au match aller (84-56), les Berruyères ont livré un match référence pour venir à bout de l’armada turque et ses joueuses passées par la WNBA dans leur salle du Prado vendredi dernier (76-75).
Une victoire d’un petit point qui leur offre le droit de rêver à un Final Four qui fuit les clubs français dans la reine des compétitions européennes depuis la saison 2013-2014 et une qualification de… Bourges pour le dernier carré.
Le Tango en a fait un objectif assumé depuis le début de la saison, et souhaite même organiser le rendez-vous continental à Bourges.
« Il faut qu’on impose un impact et un défi physique pour prendre ce match et continuer notre aventure », affirme l’entraîneur Olivier Lafargue.
« On sait qu’il va y avoir une ambiance encore plus folle qu’au match 1, on veut se concentrer sur ce qu’on peut faire, rester dans le match le plus longtemps possible pour que la pression du résultat retombe sur leurs épaules », a-t-il ajouté mardi lors d’un point presse.
Pour y arriver, il faudra, comme au Prado, contenir les trois stars américaines de la formation turque: Tiffany Hayes, Elizabeth Williams et Chelsea Gray, championne olympique à Tokyo.
Le trio a inscrit 54 des 75 points de Mersin lors du match retour, sans vraiment pouvoir s’appuyer sur les shooteuses maison à longue distance, Laura Cornelius (11 points à l’aller) et Aleksandra Crvendakic (15 pts), bien coupées du reste de l’équipe au Prado.
« Sur le match 2, on n’a pas laissé de tirs trop ouverts à leurs +shooteuses+ donc les grosses stars étaient obligées de tout faire elles-mêmes », souligne encore Lafargue.
Les Tangos ont de plus réussi à conjuguer cette imperméabilité défensive à de belles inspirations offensives, portées par les artificières Yvonne Anderson (13 pts) ou Alix Duchet (16 pts), et une adresse inédite cette saison derrière l’arc (7/10).
Parties dimanche soir de Bourges, les Berruyères sont arrivées, après des étapes à Paris et Istanbul, mardi à la mi-journée sur les bords de la Méditerranée « pour faire de bonnes nuits » et préparer cette rencontre décisive dans les meilleures conditions.
Indispensable pour espérer battre une équipe qui n’a plus perdu à domicile en Euroligue depuis la deuxième journée contre les Hongroises de Sopron, alors qu’aucune des trois joueuses majeures ne figurait sur la feuille de match.
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