Pour d’obscures raisons, le réseau social Facebook a supprimé toutes les publications de la commune de Crac’h (Morbihan) de la rubrique « Au cœur des pierres », qui permettait à la mairie de présenter les calvaires et les croix des alentours.
« Nous sommes démunis face à cette censure », écrit la commune de Crac’h sur sa page Facebook. Du jour au lendemain, les huit publications passées ainsi que les trois autres en cours de préparation ont disparu du réseau social.
Tout a commencé lorsque Catherine Chantelot, adjointe à la culture à Crac’h, a voulu partager le dernier post de la commune sur sa propre page Facebook. « Soudain, je reçois un message des modérateurs me signalant que mon post n’est pas conforme aux règles de publication de Facebook », raconte-t-elle au Télégramme. Il s’agissait pourtant seulement d’une image du Christ crucifié de Saint-Aubin gravée dans la pierre.
Arrivée à la mairie, Mme Chantelot apprend de la community manager de la commune que tous les posts de la série ont été supprimés, même ceux qui n’avaient pas encore été publiés.
« C’est incompréhensible. Les publications sur les croix et calvaires de Crac’h ont disparu du fil d’actualité… Nous n’avons eu aucun contact, Facebook n’a pu nous expliquer pourquoi les croix religieuses en pierre ne rentraient pas dans leur déontologie », constate l’adjointe à la culture de la petite ville de 3 400 habitants.
Quoi qu’il en soit, la commune n’a pas l’intention d’arrêter de parler de son patrimoine, d’autant plus que le sujet plaît à ses habitants. « Prochainement, nous allons évoquer les fontaines… », assure la mairie.
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