Dans un TGV Lyon-Paris ce dimanche 26 mai, une passagère a été verbalisée pour avoir transporté son chat dans le train, sans lui avoir acheté de billet au préalable.
Son animal de compagnie, bien que dans une cage, voyageait sans son titre de transport. L’étudiante a écopé d’une amende de 35 euros à la gare Part-Dieu Lyon, rapporte actu Lyon. De son côté, la SNCF a indiqué qu’elle n’avait fait qu’appliquer ses conditions générales de vente.
Une première contrôleuse la laisse accéder à la voie
En gare Part-Dieu Lyon, une première contrôleuse SNCF a vérifié le billet de train de la passagère vers 20 heures, alors qu’elle se trouvait au niveau de la voie A et s’apprêtait à passer les portiques d’accès. L’employée l’a laissée passer sans problème.
Toutefois, une autre contrôleuse a voulu procéder à une « nouvelle vérification » et les choses ne se sont pas aussi bien déroulées. Celle-ci a constaté que l’animal, âgé de quatre ans, ne possédait pas de billet. « Part-Dieu. On m’a contrôlé mon billet une fois, tout était ok selon la contrôleuse qui m’a donc laissée accéder à la voie. Sur ce une deuxième harpie me saute dessus, pas bonjour ‘je vais recontrôler votre billet’. Évidemment elle comptait sur l’absence du billet pour mon chat », a expliqué ce 26 mai la passagère dans un tweet qui a depuis été vu plus d’1,7 million de fois.
La voyageuse a bien tenté de se défendre, avançant que son chat aurait pu être pris pour un bagage. Mais l’employée ne l’entendait pas de cette oreille et a verbalisé la jeune femme, qui a écopé d’une amende de 35 euros.
Part-Dieu. On m’a contrôlé mon billet une fois, tout était ok selon la contrôleuse qui m’a donc laissée accéder à la voie.
Sur ce une deuxième harpie me saute dessus, pas bonjour «je vais recontrôler votre billet »
Évidemment elle comptait sur l’absence du billet pour mon chat
— grammaire morisset-gason compte de haine (@jeanne_neja777) May 26, 2024
« Un animal silencieux et propre qui prend moins de place qu’un sac à dos »
« Payant déjà un abonnement TGV Max hors de prix pour un service franchement médiocre, voyageant sans autre bagage, il est vrai que je n’avais pas particulièrement pensé à prendre un billet pour un animal silencieux et propre qui prend moins de place qu’un sac à dos », s’est encore indignée l’étudiante sur X.
Elle a souligné dans un autre tweet avoir protesté, ce qui a fait réagir la contrôleuse. « Elle me fait taire illico par la menace d’une autre amende », a-t-elle mentionné, se disant moins choquée par l’amende que par « le comportement de la contrôleuse qui n’était pas en charge de contrôler mon billet, puisque je le répète, cela avait DÉJÀ été fait sous ses yeux ».
« Pas le moindre espace dédié aux animaux dans les trains »
« Et je suis pas tant à plaindre, il y a des gens beaucoup plus précaires que moi. Mais le fait est quand même que je ne gagne pas encore d’argent, que j’ai dû arrêter mon job étudiant pour faire un stage non payé et que je vis sur un budget restreint. Là j’ai perdu env. dix repas », a-t-elle détaillé, allant jusqu’à parler de « racket ».
Dans un autre message publié sur X, la jeune femme a conseillé à la SNCF de revoir « sérieusement » ses méthodes et l’éthique de ses employés. Selon elle, ce comportement montre leur « cupidité », étant donné qu’ils gagnent « un pourcentage sur l’amende ». « C’est tellement caractéristique du pouvoir qu’on donne aux petits esprits, bref c’est typique et c’est écœurant », s’est-elle encore agacée, pointant le fait qu’il n’y a « pas le moindre espace dédié aux animaux dans les trains et qu’il faut les transporter sur nos genoux ou au mieux, quand on peut, sous le siège ».
« Les chats doivent être munis d’un billet animal »
La voyageuse, qui a évoqué cette « énième anecdote » dans la « longue liste de celles concernant la SNCF », a regretté que cette dernière prenne « encore une fois » ses clients « soit pour des pigeons soit pour des vaches à lait, qui les méprise et qui les vole ».
« Les chats doivent être munis d’un billet animal », a de son côté plaidé la SNCF, contactée par nos confrères d’Actu Lyon. La compagnie ferroviaire a ajouté que cela était « bien stipulé dans [ses] conditions générales de vente », ainsi que c’est le cas « depuis des dizaines d’années ».
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