La sœur d’une fillette de 13 ans du Connecticut qui a été violée et tuée par un gang de huit personnes, il y a plus de deux décennies, est scandalisée qu’une des personnes condamnées pour ce meurtre soit maintenant libérée de prison.
Maryann Measles, une élève de 5e de New Milford, s’apprêtait à faire des déclarations de viol contre deux hommes lorsqu’elle a été enlevée, battue, violée en bande et noyée. Cinq hommes et trois femmes ont été impliqués dans ce crime, dont Maggie Mae Bennet, qui doit être libérée le 10 octobre après avoir purgé 17 ans sur 19 de sa peine pour complot.
Selon The News-Times of Danbury, Maggie Mae Bennett a mérité une libération anticipée pour bonne conduite.
Maggie Mae a obtenu une remise de peine pour son comportement docile et son attitude positive dans la participation au programme, a déclaré Karen Martucci, porte-parole du département d’État de la rééducation.
Woman denied release in death of Maryann Measles: WATERBURY – Maggie Mae Bennett, who avoided the possibility of a lifetime behind bars when she agreed to assist in the prosecution of her codefendants in the brutal 1997 rape and murder of Maryann… https://t.co/zeBNsikFCi pic.twitter.com/ZCMdekeiNV
— Republican American (@rep_am) June 14, 2018
Jennifer Johnson, la sœur de Maryann Measles qui a été brutalement tuée, a exprimé son indignation devant la libération anticipée de Maggie Mae.
« Apparemment, un tueur peut gagner du ‘bonus de temps’ en prison », dit Jennifer Johnson. « C’est écœurant. »
Le chef du groupe qui a assassiné Maryann a conclu un marché de plaidoyer qui lui a épargné de la peine de mort et l’a conduit à un emprisonnement de 60 ans sans libération conditionnelle.
« Moi, Alan M. Walter Jr. j’ai accidentellement tué Maryann Measles le dimanche 19 octobre 1997 », aurait dit Alan M. Walter Jr. à la police d’État, a rapporté le Hartford Courant. « Quelques jours avant que Maryann ne soit tuée, j’ai appris par Dean Dupas que Maryann avait porté plainte contre moi pour viol. J’ai dit à Dino [Dean] qu’il fallait faire peur à Maryann, à la sicilienne ; c’est à dire mettre la tête de quelqu’un sous l’eau et le retenir jusqu’à ce qu’il parle » .
Selon The News-Times, A.J. Walter Jr. a plaidé coupable à six chefs d’accusation : meurtre, enlèvement au premier degré, complot en vue de commettre un enlèvement au premier degré, complot en vue de commettre une agression sexuelle au premier degré, manipulation d’un témoin et falsification de preuves.
La mère de la victime, Cindi Measles, s’est déclarée satisfaite de cette conclusion, affirmant que l’exécution par injection létale serait une punition insuffisante.
« C’est trop facile », a dit Mme Measles après l’audience de Walter, d’après le The News-Times.
Keith Foster, qui a été condamné à 110 ans de prison, et Deaneric Dupas, qui a été condamné à 47 ans de prison, selon le New Milford Spectrum, sont d’autres accusés toujours en prison.
Un crime particulièrement odieux
L’an dernier, Maggie Mae Bennett a présenté une demande de libération anticipée au conseil d’administration, mais sa demande a été rejetée, selon le New Milford Spectrum. À l’époque, le procureur de l’État de Litchfield, David Shepack, s’opposait à la libération anticipée de Maggie Mae Bennet, affirmant que « le fait est que les peines imposées reflètent la gravité de ce qui était un crime particulièrement odieux ».
Maggie Mae avait été condamné à la peine d’emprisonnement la plus courte de tous les accusés après avoir accepté de coopérer avec les enquêteurs. Elle a témoigné devant le tribunal en 2002 qu’elle pensait que le plan était d’intimider Maryann pour qu’elle ne fasse pas de rapport de viol. Maggie Mae Bennet a témoigné qu’elle ne savait pas que le gang avait l’intention de tuer Maryann.
La victime de 13 ans a disparu alors qu’elle se trouvait dans un supermarché avec sa mère et six mois se sont écoulés avant que son corps soit retrouvé dans un lac, enveloppé d’une couverture et de chaînes.
Selon les affidavits du mandat d’arrestation cités par le Hartford Courant, le meurtre Maryann a été un événement terrifiant et au cours duquel elle a plaidé en faveur de sa vie.
« Deaneric Dupas a expliqué que A.J. Walter Jr. a étouffé la victime, après quoi elle a été enveloppée dans une couverture et des chaînes. Puis elle a été jetée à l’eau encore vivante par Walter et Dupas », a écrit la police d’État dans un affidavit cité dans la publication.
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