L’inquiétude est grande parmi les organisateurs de festivals, à l’approche des Jeux olympiques de Paris 2024. Ceux-ci sont directement mis en péril, en raison de la mobilisation de milliers de policiers et gendarmes pour couvrir l’événement parisien. Les organisateurs bretons essayent toutefois de rester confiants.
Plusieurs organisateurs de festivals bretons réclament fermement le maintien des événements qui auront lieu en 2024, malgré les Jeux olympiques qui vont monopoliser une grande partie des forces de sécurité. C’est effectivement l’État qui détermine le nombre d’agents nécessaires pour chaque événement.
« Nous sommes prêts à faire des efforts »
C’est le cas notamment de Denis Le Mentec, le président du Festival interceltique de Lorient. Pour lui, le « problème est remonté très vite » aux services de l’État, rapporte Le Télégramme. Il est donc encore possible de convaincre ces derniers, mais il y a une date butoir. « Le 15 décembre, est la date limite pour déposer notre dossier. Nous ne pourrons plus négocier après », précise-t-il.
Denis Le Mentec et les organisateurs s’attèlent donc à préparer « des éléments démontrant l’importance du festival, très familial, sans danger, avec une sécurité très bien maîtrisée », explique-t-il à nos confrères. « Nous sommes prêts à faire des efforts », ajoute-t-il, révélant qu’ « annuler serait une catastrophe » car le festival serait alors voué à disparaître. « Contrairement à ce qu’il s’est passé pendant l’épidémie de covid, aucune compensation n’est prévue à ce stade », souligne-t-il à titre d’exemple.
« Nous ne pouvons plus être considérés comme non-essentiels »
« Nous sommes passés d’une situation bloquée à un moment d’échanges », se réjouit-il. En effet, ce 2 novembre, la ministre de la Culture Rima Abdul Malak a sous-entendu qu’il faudrait reporter ou réduire le format de ces festivals. « La culture ne doit pas s’arrêter. Nous ne pouvons plus être considérés comme non-essentiels », martèle encore le président du Festival interceltique de Lorient, qui reste toutefois confiant.
« Paris 2024, d’accord, mais presqu’ile de Crozon 2024 aussi », a quant à lui déclaré ce jeudi 27 octobre auprès de France Bleu Jacques Guérin, l’organisateur du Festival du Bout du Monde. Lui aussi cherche des solutions pour éviter toute annulation de son festival, celui-ci tombant en même temps que les JO de Paris. Il exhorte à rester serein. « On ne peut pas bâcher des festivals en Bretagne ou en France parce qu’il y a des JO en France en 2024 », indique-t-il, ajoutant qu’ « il y a le public, les festivaliers, les bénévoles, les élus… et tout ce lien social est important ».
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