Fibromyalgie : de deux ans de douleurs intenses à une guérison du jour au lendemain

« Je ne pouvais pas obtenir d’aide, même quand j’étais à l’hôpital. C’était vraiment terrifiant. Mon corps était comme un instrument de torture, une prison qui me piégeait et me tourmentait », se souvient Isabella Murphy, qui a souffert de fibromyalgie.

Originaire de Taïwan, Isabella Murphy a grandi dans une famille heureuse. Elle a fréquenté le premier lycée pour filles de Taipei, puis l’université nationale de Taïwan. Après avoir obtenu son diplôme, elle a poursuivi deux maîtrises en biotechnologie et en ingénierie informatique à l’université du Connecticut (USA). Elle a trouvé un emploi avant de terminer son master et a fondé une famille aux États-Unis. Cependant, en 2005, un accident de voiture a bouleversé sa vie.

Un mois à peine après avoir commencé à travailler, sa voiture a été emboutie en rentrant chez elle. Bien qu’elle n’ait subi aucune blessure externe, elle a souffert de lésions des tissus mous et d’une légère commotion cérébrale. Les médecins lui ont dit qu’aucun traitement n’était nécessaire et qu’elle se rétablirait lentement.

Cependant, neuf mois plus tard, son état s’est détérioré, allant jusqu’à affecter sa capacité à marcher.

Des articulations disloquées sur tout le corps

Finalement, elle a décidé de retourner à Taïwan pour se faire soigner par la médecine traditionnelle chinoise (MTC), car la médecine occidentale ne pouvait pas guérir sa maladie. Elle a trouvé un médecin orthopédiste expérimenté en MTC qui a soigneusement examiné et ajusté chacune de ses articulations. Après le traitement, elle n’a plus ressenti de douleurs articulaires.

Le médecin lui a dit : « Chacune de vos articulations est disloquée, ce qui est à l’origine de la douleur ». Lorsqu’elle a demandé pourquoi les radiographies semblaient normales, il a expliqué : « Les luxations se situent dans la marge d’erreur des radiographies, elles n’apparaissent donc pas, mais elles sont bel et bien déplacées ».

Malheureusement, en raison du retard dans le traitement, les tissus mous et les ligaments autour de ses articulations ne pouvaient plus les maintenir dans la bonne position. Chaque fois qu’elle bougeait, ses articulations se disloquaient à nouveau, obligeant le médecin à les réajuster.

Le père d’Isabella Murphy a loué un appartement près de la résidence du médecin et a demandé à ce dernier de l’aider à faire des exercices de rééducation. « Au cours de ces exercices, mes articulations se disloquaient souvent, ce qui m’obligeait à retourner chez le médecin pour les réajuster. Ce cycle douloureux a persisté », explique Isabella.

Diagnostic d’une maladie incurable

Au cours du processus de rééducation, des symptômes neurologiques plus graves sont apparus. Un an et demi après l’accident de voiture, Isabella Murphy a commencé à ressentir des douleurs nocturnes intenses, se réveillant souvent en agonie vers 3 ou 4 heures du matin. Pour soulager la douleur et les courbatures, elle devait se lever et marcher pour détendre ses muscles raidis avant de pouvoir se rendormir.

Une autre patiente, également suivie par le même médecin orthopédique de la MTC, lui a confié avoir un problème similaire. Après avoir consulté différents médecins pendant 15 ans, elle avait finalement reçu un diagnostic de fibromyalgie.

La fibromyalgie est une affection caractérisée par une perception anormale de la douleur, qui touche, selon les estimations, entre 2 et 8 % de la population générale. Les patients ressentent une douleur et une raideur généralisées, souvent accompagnées d’une grande fatigue, ainsi que de troubles de la mémoire, du sommeil et de l’humeur.

Sur la recommandation de cette patiente, Isabella Murphy s’est inscrite à un essai clinique à l’hôpital général des vétérans de Taipei, l’un des meilleurs hôpitaux universitaires de Taïwan. Cependant, après deux mois de traitement, son état a continué à se détériorer.

Elle se souvient : « Après l’apparition de la fibromyalgie, les douleurs articulaires ont semblé s’atténuer. En fait, la fibromyalgie est devenue la véritable source de mon désespoir. La douleur était dix mille fois plus forte que les douleurs articulaires précédentes. Je ressentais la douleur partout, car il s’agissait d’un trouble du système nerveux central qui affectait tous les nerfs sensibles dans l’ensemble de mon corps. Ma respiration, ma température corporelle et la régulation de ma glycémie en étaient perturbées. Je m’évanouissais souvent et je devais porter sur moi une bouteille d’oxygène portative ».

Le recours à la morphine pour soulager la douleur

Le matin du festival des bateaux-dragons, pendant son hospitalisation, Isabella Murphy s’est réveillée en proie à la douleur et a tenté de demander de la morphine à l’infirmière, mais elle s’est trouvée dans l’incapacité de parler.

« Ce n’est qu’à ce moment-là que j’ai réalisé que parler nécessitait la coordination d’un grand nombre de cellules. Toute ma volonté et ma force étaient absorbées par l’effort de supporter la douleur, me rendant incapable de prononcer ne serait-ce qu’un seul mot. Je me suis rendu compte que je ne pouvais pas obtenir d’aide, même quand j’étais à l’hôpital. C’était vraiment terrifiant. Mon corps était comme un instrument de torture, une prison qui me piégeait et me tourmentait », a-t-elle déclaré.

La douleur de la fibromyalgie ne pouvait être soulagée que par la morphine. Dans le service adjacent, un patient de 35 ans était constamment relié à une perfusion, prêt à recevoir une infusion de morphine à tout moment. Malgré une douleur intense, Isabella Murphy hésitait à demander un dosage plus élevé par crainte d’une dépendance à la morphine.

Comme il n’y avait pas de remède, les médecins ne pouvaient que prescrire des médicaments agissant sur le système nerveux central, tels que des anticonvulsivants, des somnifères et des stabilisateurs d’humeur. Cependant, elle a observé que les autres patients dans son entourage changeaient radicalement de personnalité après avoir pris ces médicaments, et que leur état ne s’améliorait que très peu, voire pas du tout.

Plus tard, elle a suivi un traitement d’acupuncture avec d’autres patients. Bien que ce traitement ait contribué à soulager la douleur, lui permettant de réduire de moitié sa consommation de morphine, il n’a pas suffi à lui redonner une vie normale.

Après un an et demi de traitement à Taïwan sans amélioration, elle a décidé de retourner aux États-Unis pour retrouver son mari et supporter la douleur jusqu’à la fin de ses jours.

Le traitement par acupuncture étant assez onéreux aux États-Unis, elle espérait trouver un moyen de se l’administrer elle-même. En faisant des recherches, elle est tombée sur un article écrit par un praticien de la MTC sur le site web de Epoch Times.

La veille de son départ, elle a pu consulter ce médecin, qui a inséré des aiguilles aux points d’acupuncture correspondant aux reins, au foie, à l’estomac, aux os et à la moelle osseuse. Le médecin a constaté que le sang qui sortait était tout noir, ce qui indiquait que ces organes n’étaient pas en bon état. Le médecin lui a ensuite demandé : « Avez-vous des nœuds émotionnels ? » À la fin de la séance, le médecin a dit : « Vous allez retourner aux États-Unis, mais personne ne pourra vous sauver. Vous devez vous sauver vous-même ». Elle a donné à Isabella Murphy deux prospectus sur le Falun Gong et lui a suggéré de se renseigner sur le Falun Gong en ligne.

Le Falun Gong consiste en cinq séries d’exercices doux, dont une méditation assise. Il guide les pratiquants pour qu’ils élèvent leur caractère moral en suivant les principes de vérité, de compassion et de tolérance, et qu’ils atteignent ainsi un bien-être physique et mental. Isabella Murphy a déclaré qu’elle croyait en la haute moralité du praticien de la MTC. Cependant, sa priorité immédiate était de soulager rapidement la douleur afin de pouvoir reprendre son travail immédiatement, plutôt que d’investir du temps dans l’apprentissage du qigong.

Endurer une douleur intense pour rester en vie

Après son retour aux États-Unis, Isabella Murphy n’a pas bénéficié de prise en charge parentale et son mari a dû travailler pendant la journée. En faisant le ménage, elle s’est à nouveau disloqué les articulations, ce qui l’a clouée au lit pendant deux semaines. Elle ne pouvait même pas descendre manger, car elle souffrait trop et ne pouvait pas s’habiller seule. Elle devait attendre que son mari revienne du travail pour prendre un repas.

Elle a appelé sa mère pour lui faire part de son désir de retourner à Taïwan. Même si son état ne pouvait être guéri, l’acupuncture pouvait au moins soulager ses douleurs, lui permettre de marcher et de manger. Cependant, sa mère lui a déconseillé de rentrer en disant : « Je n’ai plus d’argent. Tout l’argent a été dépensé pour ton traitement médical. Si tu reviens pour te faire soigner, nous devrons emprunter de l’argent ».

Isabella Murphy a beaucoup pleuré pendant trois jours, et a même envisagé de se suicider, se rappelant les rumeurs de l’école de médecine selon lesquelles des médecins mettaient fin à leurs jours. Cependant, lorsqu’elle a pensé à la dévastation de ses parents, elle s’est ravisée et a déclaré : « Peu importe la douleur que je ressens, je dois continuer à vivre ».

La fibromyalgie s’accompagne souvent de problèmes de santé mentale. Une revue systématique a montré que les patients atteints de fibromyalgie étaient trois fois plus susceptibles de mourir par suicide que la population générale.

Adopter la vérité, la compassion et la tolérance

Désespérée, elle s’est souvenue de la pratique du Falun Gong recommandée par le praticien de la MTC. Elle a téléchargé des vidéos de Falun Gong sur internet et les a suivies. Cependant, lorsqu’elle a essayé de s’accroupir, l’articulation de sa hanche s’est à nouveau disloquée, ce qui l’a clouée au lit une fois de plus.

« Je ne peux même pas pratiquer le qigong ! » Elle a pleuré toute la nuit, accablée par le désespoir. Le lendemain matin, elle a décidé de ne pas abandonner si facilement. Endurant la douleur, elle a ouvert son ordinateur et a continué à naviguer sur internet à la recherche d’informations sur le Falun Gong, et y a trouvé son livre principal, Zhuan Falun.

Après avoir lu Zhuan Falun, elle a été profondément ébranlée et a trouvé des réponses à beaucoup de ses questions. Elle s’est sentie en résonance avec les enseignements du livre sur le fait d’être une bonne personne en suivant les principes de vérité, de compassion et de tolérance dans toutes ses actions. Le livre explique que la « tolérance » ne consiste pas seulement à réprimer la colère à l’extérieur tout en continuant à se sentir contrarié à l’intérieur, mais aussi à l’éliminer complètement. Elle se souvient de ses fréquentes disputes avec son mari, qui la laissaient triste après coup, sans qu’elle parvienne à maîtriser son tempérament. Elle s’est dit que si elle pouvait mettre en pratique ces principes, elle serait vraiment une personne vertueuse. En fait, si tout le monde pouvait y parvenir, le monde serait bien meilleur.

Après avoir terminé le livre, elle s’est dit : « Même si ma maladie ne s’améliore pas, je vivrai selon les principes enseignés dans le Zhuan Falun. »

Un soulagement de la douleur du jour au lendemain

Depuis qu’elle souffre de fibromyalgie, elle doit bouger chaque muscle un par un tous les matins, ce qui lui prend environ 30 minutes avant de pouvoir s’asseoir.

Le matin après avoir terminé Zhuan Falun, elle s’est préparée à bouger ses membres, s’attendant à la douleur habituelle. Mais un miracle s’est produit. « Normalement, je ne pouvais bouger mes membres que légèrement, mais à ce moment-là, ma main s’est soulevée facilement. J’ai cru que je rêvais. J’ai essayé de bouger une autre partie de mon corps, et mon autre main a bougé aussi, sans aucune douleur ! » Elle s’est assise, a posé les pieds sur le sol et a descendu les escaliers en douceur. Tout était comme avant l’accident de voiture.

Isabella Murphy a ensuite commencé à apprendre la méditation assise du Falun Gong. Au début, elle craignait que l’articulation de sa hanche ne se disloque, mais après plus d’une demi-heure, non seulement elle est restée en place, mais elle s’est sentie physiquement à l’aise, ce qui l’a remplie de joie.

Un miracle qui échappe à toute explication scientifique

Isabella Murphy, qui a mené des recherches biomédicales au département de biologie moléculaire et de biophysique de l’université du Connecticut, a déclaré que la médecine moderne ne pouvait expliquer comment la fibromyalgie pouvait disparaître du jour au lendemain. Elle a fait remarquer qu’ « il y a tellement de choses que nous ne connaissons pas encore ».

Une revue publiée en 2011 dans Nature Reviews Rheumatology a souligné que, malgré les recherches importantes menées sur la fibromyalgie ces dernières années, sa physiopathologie n’est toujours pas entièrement comprise, les mécanismes d’apparition variant d’un patient à l’autre. Les traitements cliniques en sont encore à la phase d’essais et d’erreurs, et l’efficacité des analgésiques est très limitée. En outre, les approches non pharmacologiques, comme l’exercice physique et la thérapie cognitivo-comportementale, peuvent offrir de meilleurs résultats que les médicaments, mais elles ne sont pas encore très répandues.

Plus d’une décennie s’est écoulée depuis août 2007, et Isabella Murphy est aujourd’hui en meilleure santé et plus forte qu’avant de tomber malade. Elle qualifie sa guérison de « miracle ».

« J’ai toujours cru en l’existence de Dieu, mais c’était un espoir lointain. Je n’aurais jamais pensé rencontrer Dieu, mais il a agi sur moi. C’est juste que je ne l’ai pas vu de mes propres yeux. »

Le Falun Gong améliore considérablement la santé

Le Falun Gong est l’une des pratiques de cultivation du corps et de l’esprit les plus populaires aujourd’hui. Introduit par Maître Li Hongzhi en 1992, il comptait en 1999 entre 70 et 100 millions de pratiquants en Chine.

Dans les années 1990, l’Administration générale des sports de Chine a mené une enquête aléatoire sur les pratiquants du Falun Gong. Sur les dizaines de milliers de personnes interrogées, 77,5 % ont fait état d’une guérison complète ou significative de leur maladie, et 20,4 % d’une amélioration. Le taux d’efficacité global atteignait 97,9 %.

Une étude réalisée en 2020 auprès de plus de 1000 pratiquants taïwanais du Falun Gong a révélé que les personnes souffrant de maladies chroniques telles que les maladies cardiaques, le diabète, les problèmes pulmonaires et l’hypertension artérielle ont connu une amélioration ou une guérison de 70 à 89 % après avoir pratiqué le Falun Gong.