Une cinquantaine d’entreprises de la filière diesel en France se trouvent dans une situation de « difficulté sérieuse » face à la transition de l’industrie automobile vers d’autres sources d’énergie, a indiqué mercredi la Direction générale des entreprises (DGE).
« Nous avons identifié dans l’ensemble des sous-traitants de la chaîne diesel, un premier quart qui a un vrai risque parce que très lié » à ce type de motorisation, a expliqué Thomas Courbe, le directeur général de la DGE lors de la présentation à la presse du rapport annuel de cette administration, chargée de soutenir la compétitivité des entreprises et qui dépend de Bercy.
Selon ses chiffres, il s’agit de 54 sites qui représentent environ 13 400 emplois. Ce premier quart est « potentiellement en difficulté sérieuse », a-t-il prévenu.
Conséqeunce de la baisse du diesel : 54 sites qui représentent environ 13.400 emplois directement menacés. https://t.co/bkjVRzTKNp
— Flavien Neuvy (@flavienneuvy) 10 juillet 2019
Un autre quart des entreprises exposées « doit évoluer », mais « cette évolution apparaît possible si elle est accompagnée », a affirmé M. Courbe, qui a estimé que la moitié des entreprises restantes devrait « réussir à s’adapter ».
« Nous concentrons nos efforts sur les deux premiers quarts », a-t-t-il ajouté. « Toutes les entreprises ont été vues pour faire un bilan de leur situation et essayer de mettre en place des solutions individuelles pour les aider », a souligné le responsable de la DGE.
En 2013, 67% des voitures immatriculées en France étaient équipées de moteurs diesel, contre seulement 35% ces derniers mois. La baisse a atteint les mêmes proportions à l’échelle européenne.
D. S avec AFP
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