Une habitante de Clohars‑Carnoët (Finistère) de 63 ans a reçu le 14 février un appel de son banquier lui apprenant… qu’elle était décédée. À 63 ans, Annie doit maintenant se battre pour prouver qu’elle est bien vivante.
Au lieu de recevoir un coup de téléphone d’un admirateur en ce jour de Saint‑Valentin, une sexagénaire a reçu un appel de son banquier qui lui annonce que sa caisse de retraite l’a prévenu qu’elle était décédée.
L’erreur administrative a un impact significatif : « Tout est bloqué, je n’existe plus nulle part : plus de mutuelle, plus de sécurité sociale, plus de retraite… », raconte la Bretonne à nos confrères de Ouest‑France.
« En un clic, je suis décédée », remarque la sexagénaire, qui a commencé des démarches pour prouver qu’elle est en vie. La renaissance administrative d’Annie n’est pas simple. Étant « décédée », elle a dû commencer par faire émettre un certificat de vie dans la mairie de sa commune.
Au fil des démarches, la Bretonne a toutefois fini par comprendre d’où vient cette erreur : sa tante, qui portait le même nom qu’elle, est décédée – réellement cette fois – le 13 janvier 2022. Celle‑ci était pourtant née en 1934.
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