Le deuxième rorqual échoué sur une plage du Finistère était en cours d’évacuation lundi tandis que celui de l’île de Sein n’avait toujours pas bougé, a indiqué la préfecture, alors que les causes de leur mort restent inconnues.
Les équipes du Parc naturel marin d’Iroise procédaient lundi à des prélèvements scientifiques « avant que le corps de l’animal ne soit découpé pour être évacué par voie terrestre vers un centre d’équarrissage », a précisé la préfecture dans un communiqué.
La carcasse du rorqual, échoué sur la plage de Kermabec à Tréguennec depuis samedi, mesure 17 mètres et présente un « amaigrissement important », selon la même source.
VIDÉO. En Finistère, un deuxième rorqual s’est échoué sur une plage https://t.co/K6XU6B0oaY via @ouestfrance
— Anaëlle Berre (@Anaberre) September 10, 2022
Un autre rorqual, de 19 mètres et 25 tonnes, s’est échoué le 2 septembre sur un îlot difficile d’accès de l’île de Sein. Il n’a pas pu être remorqué ni découpé sur place et était toujours échoué lundi malgré les grandes marées du weekend.
La zone au large du Finistère « est assez connue pour être fréquentée par des rorquals », a expliqué à l’AFP Philippe Le Niliot, directeur adjoint en charge de l’ingénierie au Parc naturel marin d’Iroise. « Ils y restent un petit moment pour se nourrir, pour reconstituer leurs réserves », a-t-il ajouté.
« C’est normal que des animaux meurent à l’endroit où ils sont », a développé l’écologue, rappelant que quatre rorquals s’étaient échoués sur les côtes bretonnes à l’été 2019.
Une mort liée à la grippe aviaire ?
Ces cétacés peuvent mourir notamment de collision avec un navire, de maladies ou en absorbant des déchets plastiques ou des produits polluants. La présence éventuelle de virus va également être recherchée, comme la grippe aviaire « qui peut être transmissible aux mammifères marins », selon M. Le Niliot.
Ce virus décime actuellement des colonies entières d’oiseaux marins, notamment les Fous de Bassan.
« Il nous faudra plusieurs semaines pour savoir » les causes de la mort de ces cétacés, a indiqué M. Le Niliot.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.