C’est dans un train entre Narbonne et Marseille que le chien d’Ana, un loulou de Poméranie âgé de 2 ans, est décédé des suites d’un coup de chaleur ce mercredi 21 juillet. Le train intercité était tombé en panne sans alimentation ni climatisation en pleine vague de forte chaleur. La maîtresse de Poopie avait pourtant prévu trois bouteilles d’eau pour le voyage.
« Le train était une fournaise », raconte Ana à La Dépêche du Midi, alors qu’elle se souvient de ce voyage qui a tourné au cauchemar dans ce train qu’elle regrette d’avoir pris. Tout a commencé avec une attente de 30 minutes à cause du retard de l’Intercités. Puis le train est tombé en panne au bout de trois minutes de trajet seulement après qu’elle a embarqué avec son loulou de Poméranie, une race de chien aussi appelée spitz nain.
La panne a duré près d’une heure, et l’animal n’a pas supporté cette chaleur suffocante malgré les bouteilles d’eau et la gamelle que la voyageuse avait apportées. Il a hyperventilé avant de mourir vers 19 h 20.
Un bébé « dans un sale état »
« Un jour, ce ne sera pas un chien. Avec la chaleur, un bébé, qui était dans le même wagon, était dans un sale état », raconte Ana, qui déplore qu’aucune aide ni eau n’ont été apportées aux passagers alors que les toilettes avaient été fermées. « Le wagon-restaurant a, paraît-il, était dévalisé, ils l’ont fermé », relate-t-elle.
Ambre, la fille d’Ana, a interpellé la SNCF sur les réseaux sociaux alors qu’elle attendait sa mère à Marseille. L’entreprise a juste répondu que les pompiers allaient venir distribuer de l’eau, ce qui ne s’est jamais produit.
Une autre internaute, visiblement elle aussi dans ce train 4663, a confirmé cette information sur Twitter : « L’information dite hier dans le train était : ‘Personne ne peut venir nous approvisionner en eau, il faut attendre d’arriver dans les prochaines gares.' »
Attitude différente de la part de la SCNF et des passagers
Ana estime qu’elle n’a pas été bien accompagnée par les équipes de la SNCF lorsque Poopie est décédé. À part l’action d’une des contrôleuses qui a pris le relais du massage cardiaque de l’animal, un de ses collègues a mis le corps de l’animal dans les toilettes et aucun employé de la gare de Béziers ne l’a aidée lorsqu’elle est descendue en gare de Béziers.
En revanche, « il y a eu une solidarité incroyable de la part des passagers », se souvient la propriétaire du petit chien. Certains d’entre eux l’ont embrassée pour la réconforter, d’autres l’ont ramassée lorsqu’elle est tombée en sortant du train.
La SNCF a répondu aux demandes de La Dépêche du Midi que « la priorité avant la clim, c’était de mettre en sécurité les passagers ».
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