Les autorités sanitaires françaises ont autorisé l’utilisation préventive d’un traitement par anticorps contre le Covid-19 – maladie causée par le virus du PCC – chez les personnes dont l’organisme résiste à la vaccination, à condition qu’elles présentent un risque élevé de forme grave.
La Haute autorité de santé (HAS) « donne son feu vert à l’utilisation (d’)Evusheld en prophylaxie préexposition pour des patients à très haut risque de forme sévère de Covid-19 », a annoncé vendredi 10 décembre cette instance sanitaire.
Traitement par anticorps de synthèse
Evusheld est un traitement par anticorps de synthèse développé par le laboratoire AstraZeneca. Il combine deux molécules, tixagevimab et cilgavimab, et se donne en deux injections successives.
Contrairement à la plupart des traitements anti-Covid par anticorps, qui sont destinés à des patients déjà hospitalisés pour leur éviter une forme très grave, Evusheld vise à agir avant l’apparition de la maladie, sur le même principe qu’un vaccin.
Ce traitement doit justement suppléer la vaccination chez des personnes dont l’organisme réagit peu aux vaccins. Il s’adresse aussi à celles qui ne sont pas éligibles à la vaccination pour des raisons médicales, notamment parce qu’elles risquent d’importantes réactions allergiques.
Parmi ces personnes, seules celles qui courent un risque élevé de forme grave du Covid-19 pourront bénéficier du traitement, selon la HAS, qui donne sa position quelques jours après un avis semblable des autorités sanitaires américaines.
Toutefois, contrairement à ces dernières, qui l’ont autorisé à partir de 12 ans, l’autorité française limite l’usage de ce traitement aux personnes majeures.
Evusheld comporte certains risques
Surtout, elle met en garde sur les risques cardiovasculaires, identifiés lors des essais cliniques du traitement. Elle ne recommande donc pas Evusheld aux personnes qui ont au moins deux facteurs de risques sur ce plan, par exemple un diabète et une obésité.
Or, ces facteurs de risque recoupent souvent ceux d’une forme grave de Covid.
En tout état de cause, « les patients traités, notamment ceux qui ont des antécédents cardio-vasculaires, doivent être attentifs à l’apparition d’un symptôme cardio-vasculaire afin de consulter un professionnel de santé le cas échéant », conclut la HAS.
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