Coupables d’avoir rejoint les rangs d’organisations terroristes en Syrie et d’avoir fait du prosélytisme à leur retour en France, les deux hommes ont vu leurs peines réduites de 15 à 10 ans de réclusion criminelle en appel.
Tous deux venus de quartiers populaires de Toulouse, ville du sud-ouest de la France connue pour avoir abrité une filière jihadiste, ils étaient rejugés pour s’être rendus du 28 mai au 12 août 2013 en Syrie où ils avaient rejoint les rangs de groupes jihadistes, d’abord le Jabhat al-Nosra puis l’organisation État islamique (EI).
Ils apparaissaient sur des photos en tenue de combat, kalachnikov en main et, pour l’un d’eux, brandissant une tête coupée.
En avril 2018, lors de leur premier procès, Mounir Diawara, alors âgé de 23 ans, et Rodrigue Quenum, 22 ans, avaient été condamnés à quinze ans de réclusion. La cour d’assises d’appel spéciale de Paris a assorti ces condamnations d’une période de sûreté des deux tiers et d’une inscription au fichier des auteurs d’infractions terroristes (Fijait).
Peines réduites de 15 à 10 ans de réclusion criminelle
Outre la participation à des actions militaires et à des exactions en Syrie, la justice leur reprochait d’avoir à leur retour en France fait du prosélytisme auprès d’individus fréquentant un appartement toulousain pour les convaincre de partir combattre. Comme en première instance, vingt ans de réclusion criminelle avaient été requis à leur encontre.
En appel, ces deux jeunes Français partis combattre en Syrie dans les rangs jihadistes ont vu leurs peines réduites de 15 à 10 ans de réclusion criminelle, a-t-on appris vendredi de source judiciaire.
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