Le froid est de plus en plus mordant, et les animaux cherchent un endroit où s’abriter. Certains trouvent refuge près des moteurs des voitures. Voici quelques conseils pour les protéger.
S’il faut se réjouir d’avoir des températures de saison, il ne faut plus sortir sans son pull… Le froid est bel et bien là et il le fait savoir: depuis le 25 novembre, il s’est installé en France, et il ne repartira pas de sitôt. Jusqu’à -2 °C sont annoncés par les météorologues.
Si nous parvenons tant bien que mal à nous protéger du froid, ce n’est pas aussi simple pour les animaux, qui eux, doivent parfois faire face de plein fouet aux températures négatives. Bien souvent, pour se réchauffer un petit peu, ils se faufilent dans les voitures dont le moteur est encore chaud. En particulier les chats.
Une place de choix, mais périlleuse
Une technique astucieuse pour gagner quelques degrés, mais dans les faits, il s’agit d’un véritable piège: celui ou celle qui démarrera la voiture est loin de se douter qu’une boule de poils s’y cache. Et les conséquences peuvent être terribles.
Concrètement, pour se réchauffer, le matou va se glisser au-dessus des roues du véhicule. « Ensuite, cela dépend de l’épaisseur du chat: s’il peut monter au niveau du moteur, il s’y faufilera », explique Agnès Bassinet, responsable du refuge pour animaux Les Rochettes en Corrèze, sollicitée par Actu.fr.
Si la voiture est à l’arrêt, le félin ne court aucun risque. En revanche, si elle se met en route, il est en danger de mort. Car les chats se blottissent contre un moteur qui peut atteindre les 100 °C très rapidement. « Les blessures principalement recensées sont les brûlures », relève Agnès Bassinet. Sur tout le corps de l’animal.
La pauvre bête peut également avoir de multiples fractures. Là aussi, « tout dépend de l’épaisseur du chat », mais elles se situent la plupart du temps au niveau du bassin et des pattes, car il est fréquent qu’il panique et qu’il décide de fuir lorsque la voiture roule.
Soyez vigilants !
Avant de partir, il est préférable d’inspecter le véhicule. « Il faut tapoter à droite, à gauche sur la voiture et en particulier sur le capot. Au bout de quelques minutes, le chat devrait être effrayé et descendre de lui-même », assure la responsable du refuge de Chameyrat.
Si jamais vous entendez des bruits inhabituels pendant que vous circulez, arrêtez-vous sur le bas-côté et jetez un coup d’œil sous le capot, du côté du moteur.
Et si effectivement un matou s’y trouve, il vaut mieux vous rendre directement chez un vétérinaire pour qu’il puisse être pris en charge. Ou bien, trouvez le refuge le plus proche. « Parfois, les blessures ne sont pas visibles (elles sont internes, NDLR) », souligne Agnès Bassinet.
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