Selon Athènes, quelque 35 000 tentatives d’entrées illégales ont été empêchées durant les cinq derniers jours, dont près de 7 000 ces dernières 24 heures.
Frontex, l’agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes a annoncé jeudi 5 mars qu’elle lancera le 12 mars son intervention rapide de soutien à la Grèce, confrontée à l’afflux de milliers de migrants via la Turquie.
« Les premiers agents arriveront le 11 mars dans la région d’Evros (à la frontière entre la Grèce et la Turquie), donc nous comptons lancer nos opérations le 12 mars », a déclaré par téléphone Ewa Moncure, porte-parole de Frontex, dont le siège est à Varsovie.
Les pays membres de l’UE ont confirmé mardi leur accord pour contribuer à une intervention rapide « dans l’esprit de solidarité européenne », à l’issue d’une réunion du conseil d’administration de Frontex, composé de représentants des garde-frontières des pays membres et de la Commission européenne.
L’agence européenne de contrôle des frontières #Frontex va lancer une opération rapide de soutien à la #Grèce face à l’afflux de milliers de migrants tentant d’entrer dans l’UE par la frontière turco-grecquehttps://t.co/8HheaWCH2O
— RTSinfo (@RTSinfo) March 2, 2020
L’UE et l’OTAN sous pression
La Turquie a ouvert ses frontières avec l’Europe, vers la Grèce et la Bulgarie, laissant libre passage à des milliers de réfugiés et de migrants. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré avoir « ouvert les portes » pour les migrants après la mort de dizaines de ses soldats dans des bombardements aériens du régime du président syrien Bachar al-Assad dans le nord de la Syrie. Il fait ainsi pression sur l’UE et les membres de l’Otan afin d’obtenir leur soutien dans ses opérations militaires en Syrie.
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