En Suède, une vague sans précédent de violence entre gangs sévit actuellement et les auteurs de celles-ci sont de plus en plus jeunes. En raison des nombreuses victimes collatérales qui en ont découlé, Le Premier ministre suédois souhaite un renfort de l’armée. Le gouvernement du pays scandinave pointe l’immigration irresponsable comme la cause de ces violences.
En 2022, la Suède a connu 391 fusillades, dont 62 mortelles. En ce mois de septembre, douze personnes sont mortes dans des fusillades et explosions, dont trois en 24 heures, selon la chaîne de télévision publique SVT. Il s’agissait notamment d’un jeune de 18 ans et d’une femme de 25 ans. Le Premier ministre Ulf Kristersson a convoqué le chef des forces armées pour tenter d’endiguer ce fléau.
Deux bandes criminelles se disputant le contrôle du trafic de drogue
« Des personnes innocentes sans aucun lien avec la criminalité organisée, dont plusieurs enfants venus à leur entraînement, ont été contraintes d’assister encore une fois à une fusillade impitoyable pendant laquelle un homme a été abattu », avait réagi, à chaud, le Premier ministre le 27 septembre dernier.
Selon Catarina Bowall, une responsable de la police de la ville universitaire située à 70km au nord de Stockholm, la situation est grave « dans tout le pays ». « La criminalité a atteint une ampleur que nous n’avions jamais vue auparavant », a-t-elle déclaré.
En cause, un conflit entre deux bandes criminelles se disputant le contrôle du trafic de drogue. Le gouvernement peine à endiguer ces fusillades meurtrières et ces explosions qui sont quasi quotidiennes et dont le but est le plus souvent d’intimider les membres de gangs rivaux et leurs proches.
« Nous faisons face à un terrorisme intérieur qui menace notre société »
Raison pour laquelle le royaume de Suède a décidé de durcir le ton. Le 28 septembre dernier, le Premier ministre conservateur Ulf Kristersson a fait un discours à la nation, lors d’une intervention télévisée. « Je suis à vos côtés, nous pourchasserons les gangs et nous les vaincrons », a-t-il assuré au peuple suédois, ajoutant que les responsables seront traduits « en justice ». « Le droit suédois n’est pas conçu pour les guerres de gangs et les enfants soldats. Mais nous sommes en train de changer cela », a-t-il poursuivi.
Les Sociaux-démocrates et les Démocrates de Suède ont donc proposé de mobiliser l’armée pour soutenir la police dans son travail de terrain. Le Premier ministre a donc convoqué le chef de la police nationale et le commandant en chef, afin de voir « comment les forces armées peuvent aider la police à lutter contre les gangs », a-t-il précisé. « Nous faisons face à un terrorisme intérieur qui menace notre société », a de son côté pointé Gunnar Strömmer, le ministre de la Justice suédois.
En cause : « l’échec de l’intégration »
Pour Ulf Kristersson c’est « la naïveté et l’inconscience », autrement dit « l’immigration irresponsable et l’échec de l’intégration » qui a conduit à l’ascension d’une telle violence. Jimmie Åkesson, président des démocrates de Suède, est également de cet avis. « Cette violence est à 100% imputable à l’immigration. Si nous n’avions pas eu cette politique migratoire irresponsable si longtemps, nous n’aurions pas connu une telle situation », a-t-il pointé.
Le gouvernement suédois va donc mettre en place diverses mesures pour lutter contre cette vague de violence. Parmi elles, des peines plus lourdes pour les criminels, le déploiement de caméras équipées d’un logiciel de reconnaissance faciale, ainsi que le durcissement de la politique migratoire avec l’expulsion des membres étrangers des gangs.
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