?SUIVI – Crash d’un avion bombardier d’eau (Tracker) qui intervenait sur l’incendie de #Générac dans le Gard. Les secours sont sur place. (?Julien Lea Coste pour @MeteoLanguedoc) pic.twitter.com/ceQr8Pi6Hn
— Brèves de presse (@Brevesdepresse) August 2, 2019
Rien qu’entre 14h30 et 15h00, 8 à 10 départs de feu ont été constatés au sud de Nîmes, entre Saint-Gilles et Vauvert, a précisé à l’AFP le commandant Jacques Pagès. Parmi ceux-ci, le plus conséquent à une nouvelle fois frappé Générac avec 130 hectares parcourus par les flammes en fin de journée.
Au total, 260 sapeurs-pompiers étaient mobilisés face aux flammes en fin d’après-midi, avec une cinquantaine de véhicules. A Générac, les quelque 100 soldats du feu présents étaient aidés par quatre avions bombardiers d’eau.
Selon Frédéric Touzellier, le maire de la commune, une vingtaine de maisons ont été évacuées, un mas a été touché, le château et le gymnase du village ont été ouverts pour accueillir les sinistrés. « C’est criminel, c’est sûr. Plusieurs feux qui partent simultanément, à des endroits différents… On est complètement dépassé, il y a du vent, il fait chaud. Mais il faut garder son sang froid », a déclaré le maire sur BFM TV.
Deux sapeurs-pompiers ont été légèrement blessés vendredi, l’un a Montignargues et l’autre à Générac.
Le pilote d’un bombardier d’eau se tue dans le Gard
Le pilote d’un bombardier d’eau a perdu la vie vendredi dans la chute de son appareil alors qu’il luttait contre les incendies à Générac (Gard), où plus de 800 hectares de bois, de garrigues et de vignes ont brûlé depuis mardi.
Le drame a lieu à 17H20, quand le Tracker 22 de la Sécurité civile s’écrase, à Générac, où les flammes ont encore dévoré 315 hectares dans l’après-midi. Cette même commune où un premier incendie avait déjà ravagé 500 hectares entre mardi et mercredi.
« Ce soir un pilote de bombardier d’eau a trouvé la mort en luttant contre les flammes. Il a donné sa vie pour sauver celle des autres », a tweeté Emmanuel Macron. Le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, déjà présent à Générac mercredi, pour constater les dégâts du premier incendie, sera de retour sur place samedi matin, à partir de 10h00. Il se rendra sur les lieux du sinistre, ainsi que sur la base aérienne de Nîmes-Garons, où était stationné l’appareil qui s’est écrasé.
Une enquête judiciaire a d’ores et déjà été ouverte, sous l’autorité du procureur de la République de Nîmes Eric Maurel, pour déterminer l’origine du drame. De même une enquête de sécurité a été ouverte par le Bureau enquêtes accidents.
« Je souffre, je suis ému, je n’ai pas de mots », a déclaré le maire de Générac, Frédéric Touzellier, à l’annonce de la nouvelle, alors qu’aux abords de sa commune le ballet des bombardiers d’eau était encore incessant, au-dessus de flammes toujours vives.
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