Le retraité n’a pas voulu se laisser faire lorsque les gendarmes ont tenté de le maîtriser et a fini en garde à vue pour outrage et rébellion.
Les faits se sont déroulés le mercredi 21 octobre à Saint-Gilles-du-Gard, une commune de plus de 13 000 habitants située à une vingtaine de kilomètres au sud de Nîmes.
Un retraité de 68 ans jouait avec ses deux petites-filles devant chez lui lorsque deux gendarmes lui ont demandé de porter un masque de protection, rapportent nos confrères de Midi Libre.
Une remarque qui a fait sortir l’intéressé de ses gonds. « Vous m’emmerdez », a répliqué le sexagénaire avant de traiter les militaires de « collabos ». Le Saint-Gillois a également résisté à son interpellation et une femme gendarme a été légèrement blessée pendant l’intervention.
Le procès reporté en novembre
Après une nuit en garde à vue, le mis en cause a été présenté ce jeudi devant le tribunal pénal de Nîmes dans le cadre d’une procédure de comparution immédiate afin de répondre des faits d’outrage et de rébellion qui lui étaient reprochés.
« On lui reproche tout de même de n’avoir pas porté de masque devant chez lui, dans une impasse. Il était avec ses deux petites filles. Le contrôle est légitime. Là n’est pas la question. C’est hallucinant. Il a été embarqué dans le véhicule de la gendarmerie et ses deux petites-filles ont été emmenées dans une autre voiture, le temps de trouver la grand-mère pour les ramener », a souligné Me Hugo Ferri, l’avocat du prévenu, pendant l’audience.
« Le parquet a voulu faire mal, humilier ce monsieur de presque 70 ans. C’est réussi », a-t-il ajouté.
Pour le représentant du ministère public, cité par Midi Libre, « la nature des propos » du sexagénaire aurait au contraire « justifié cette réponse pénale ».
À l’issue de l’audience, le tribunal a finalement décidé de laisser le retraité libre dans l’attente de son procès qui se déroulera le 26 novembre, la défense ayant demandé un délai pour se préparer.
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