Le financier milliardaire George Soros est sur le point de prendre une participation majoritaire dans la seconde plus grande société de radio des États-Unis, après que sa société d’investissement a racheté une part importante de la dette du groupe de médias.
Soros Fund Management, la société d’investissement fondée par M. Soros, a acquis plus de 414 millions de dollars de dettes de premier rang d’Audacy Inc. une société basée à Philadelphie qui possède des centaines de stations de radio, selon les documents déposés au tribunal des faillites.
De nombreuses critiques se sont faites entendre, l’activiste milliardaire étant connu pour utiliser son immense fortune pour soutenir diverses causes d’extrême-gauche.
Pour M. Soros, cette conversion de la dette du groupe en capital, qui verra le fonds d’investissement du milliardaire prendre une participation majoritaire dans Audacy, fait suite à des investissements précédents dans les médias.
L’année dernière, son fond a fait partie d’un groupe de prêteurs qui a racheté Vice Media pour le sortir de la faillite, dans le cadre d’une transaction évaluée à environ 350 millions de dollars.
Musk à la rescousse ?
Dov Hikind, un ancien élu de l’État de New York et fondateur d’un organisme de lutte contre l’antisémitisme, a posté un message sur X pour exprimer son inquiétude.
« Au moins, nous avons X, grâce bien sûr à @elonmusk, mais ce n’est pas très bon à entendre », a-t-il écrit.
« Elon (…) Peut-être peux-tu surenchérir sur le fonds de George Soros qui s’apprête à prendre le contrôle de la deuxième plus grande chaîne de stations de radio du pays : c’est effrayant », a-t-il écrit.
Elon Musk s’est montré très critique à l’égard de M. Soros et de son soutien à diverses causes d’extrême-gauche, et a accusé M. Soros de promouvoir des politiques qui « érodent le tissu de la civilisation ».
Il a déclaré dans un épisode du podcast de Joe Rogan que Soros avait mis au point une stratégie qui vise à influencer le paysage politique en donnant de l’argent aux campagnes électorales de procureurs d’extrême-gauche.
Selon M. Musk, M. Soros a compris qu’en aidant à faire élire des élus qui partagent ses opinions politiques, des décisions peuvent être prises sans avoir à passer par des lois.
« Il suffit de changer les modalités d’application des lois », a déclaré M. Musk.
« Si personne ne choisit d’appliquer les lois, ou si les lois sont appliquées de manière inégale, cela revient à changer les lois », a-t-il ajouté.
L’Open Society Foundation, fondée par M. Soros, n’a pas répondu à une demande de commentaire sur les remarques de M. Musk.
Soros a fait l’objet de nombreuses allégations selon lesquelles il utiliserait son immense fortune pour promouvoir des politiques très ancrées à l’extrême-gauche, certains procureurs qu’il a aidé à faire élire étant même surnommés les « Soros-funded DAs » (procureurs financés par Soros).
Pour sa part, M. Soros a écrit dans une tribune publiée par le Wall Street Journal qu’il faisait des dons à des « procureurs réformateurs » et qu’il n’avait « aucune intention d’arrêter ».
« Les fonds que je fournis permettent à des candidats réformateurs raisonnables d’être mieux entendus par le public. À en juger par les résultats, le public aime ce qu’il entend », a écrit M. Soros.
L’année dernière, M. Soros a cédé le contrôle de l’Open Society Foundations à son fils, Alex Soros, qui s’est engagé à être encore plus impliqué politiquement que son père.
Il a prévenu dans une tribune publiée dans Politico qu’une victoire en 2024 de l’ancien président Donald Trump – ou d’un autre candidat « à la sauce MAGA » (Make America Great Again, le mouvement pro-Trump parmi les Républicains) – serait un coup dur à l’agenda mondialiste.
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