Gérald Darmanin a annoncé samedi le décès d’un gendarme très grièvement blessé le 15 mars dans l’explosion d’une maison dans l’Allier provoquée par un homme qu’il venait interpeller avec deux de ses collègues, également blessés lors de l’intervention.
Dans un tweet, le ministre de l’Intérieur a fait part de sa « profonde tristesse à l’annonce du décès, ce jour, du gendarme dont le pronostic vital était engagé à la suite d’une dramatique intervention dans l’Allier le 15 mars dernier ».
Ce jour-là, à La Chapelle (Allier), Loïc Jeansanetas et deux autres gendarmes du peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG) de Vichy, étaient intervenus en renfort de quatre de leurs collègues pour interpeller un homme, placé sous bracelet électronique, condamné à dix reprises pour notamment des faits de violences conjugales. Les trois gendarmes du PSIG avaient été très grièvement blessés lors de l’explosion de la maison du suspect, qui était décédé dans l’incendie.
Les premières investigations avaient confirmé « la thèse d’un geste suicidaire avec volonté de tuer des gendarmes en simultané », avait expliqué deux jours après le drame le procureur Éric Neveu, parlant d’un « traquenard » tendu aux gendarmes.
Loïc Jeansanetas avait été « brûlé à 90%, ses camarades à 40% pour l’un et à 20% pour l’autre », a précisé M. Darmanin dans un communiqué. « Transféré, en urgence, au service des grands brûlés du centre hospitalier Édouard Herriot à Lyon, Loïc Jeansanetas avait été admis avec un pronostic vital engagé », a rappelé le ministre. Âgé de 27 ans, Loïc Jeansanetas, qui était pacsé et allait être père de son premier enfant, est décédé samedi en milieu d’après-midi.
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