Lors d’une manifestation de « gilets jaunes », un jeune homme a été violemment matraqué par un policier. Le préfet avait alors saisi l’IGPN. La police des polices a rendu son rapport. Le procureur de la République a choisi de classer la plainte.
Le 30 mars dernier à Besançon dans le Doubs, à la fin d’une manifestation organisée par les « gilets jaunes », Mathias Poet âgé de 22 ans, a reçu un violent coup de matraque au niveau de la tête par un policier. Selon France Bleu, la scène qui s’était déroulée devant la caméra d’une radio locale et d’une caméra de vidéosurveillance dans la rue a pu être filmée et analysée.
Plainte classée sans suite
Blessé à la tête, le jeune homme a porté plainte et le préfet du Doubs a saisi l’inspection générale de la Police nationale (IGPN). Après plusieurs mois d’enquête et le rapport rendu, Étienne Manteaux, procureur de la République de Besançon a décidé de classer la plainte.
« Le procureur nous a fait part mardi, à mon client et moi-même de son intention de classer sans suite la plainte de mon client », déclare l’avocate du plaignant Me Valérie Giacomoni. « Cela n’a rien de bien étonnant : dans ce type d’affaire l’IGPN n’entend jamais que la version des policiers, et ces dossiers sont systématiquement classés », souligne-t-elle.
[TW image qui peut choquer]Scène d'une violence inouïe ou l'on voit un policier frapper avec sa matraque, à la tête, un manifestant #GiletJaune qui semble pacifiste lors de l'#acte20 des Gilets Jaunes à #Besançon – #acteXX | Reportage complet sous peu | Images Emma Audrey
اس پر Média 25 نے شائع کیا ہفتہ، 30 مارچ، 2019
La vidéo postée sur les réseaux sociaux avait fait un tollé en quelques heures.
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