L’incident s’est produit à la fin de l’acte 59 des « Gilets jaunes » à Paris.
L’incident s’est produit à la fin de la manifestation samedi, quand une rangée de CRS qui précédait les manifestants s’est arrêtée en bout de parcours. Jérôme Rodrigues, une des figures des « Gilets jaunes » qui marchait en tête, a reçu un coup de bouclier du policier qui lui faisait face. Il a été légèrement blessé à un œil. Puis, alors qu’il protestait, il a reçu sur le visage un jet de bombe lacrymogène à bout portant, avant de tomber à terre.
avec le soutien de mon ami @NoamAnouar policier, comme quoi il sont PAS tous mauvais ! #VIGIPOLICE pic.twitter.com/ZyynjDQn3K
— Jerome Rodrigues Officiel (@J_Rodrigues_Off) December 28, 2019
« Qu’est-ce que je leur ai fait ? »
Celui qui est devenu un symbole des violences policières après avoir perdu l’œil droit en janvier 2019 lors d’une manifestation « Gilets jaunes », a été pris en charge quelques minutes par des « street medics », avant de rejoindre le cortège de la manifestation interprofessionnelle contre la réforme des retraites, qui avait démarré à proximité.
« Qu’est-ce que je leur ai fait ? Je prône le pacifisme. Je demande à ce qu’on manifeste (…), la police mutile », a déclaré à la presse après l’incident Jérôme Rodrigues, légèrement blessé au coin de son œil invalide.
#Paris | Une #manifestation doit suivre le parcours déclaré en préfecture. Les forces de l’ordre font usage de la force strictement nécessaire à l’encontre de ceux qui tentent de sortir de ce parcours. https://t.co/B4rYSlkszV
— Préfecture de Police (@prefpolice) December 28, 2019
« Une manifestation doit suivre le parcours déclaré en préfecture. Les forces de l’ordre font usage de la force strictement nécessaire à l’encontre de ceux qui tentent de sortir de ce parcours », a réagit la Préfecture de police de Police, sur Twitter.
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