Avec la crise en Ukraine et la flambée du prix des carburants, les transporteurs routiers sont désormais inquiets pour leur activité. Le litre de gazole a déjà augmenté de 14 centimes en une semaine et de 30 centimes en un mois. En Gironde, un professionnel gérant 250 poids lourd alerte : « Cela fait 150.000 euros de plus par mois (…) en 6 mois, on est morts ».
Nicolas Guyamier, gérant d’une entreprise de transporteur à Ambès en Gironde, tire la sonnette d’alarme : « Les prix du gazole augmentent trop vite pour s’organiser », et à plus de 30 centimes en seulement un mois pour une flotte de 250 poids lourd, « sur 600.000 litres, cela fait 150.000 euros de plus par mois. Comment voulez-vous qu’on tienne en augmentant nos charges de 150.000 euros ? Ce n’est financièrement pas tenable. À moyen terme, c’est-à-dire 6 mois, on est morts », a-t-il déploré au 13H de TF1.
« En six mois, on est morts » : ce transporteur routier a vu sa facture de carburant augmenter de 150.000 euros en un mois | TF1 INFO https://t.co/wIQwoZocsi
— Vincent Lanon (@vlanon) March 8, 2022
Pour Laurent Verdois, un employé et chauffeur depuis 18 ans, remplir son réservoir de 900 litres est désormais source d’inquiétude : « Il y en a plein qui vont couler, c’est obligatoire. Moi, j’ai bientôt 58 ans et à mon âge, si ça ferme, qu’est-ce que je fais ? » s’est-il inquiété.
Avec cette hausse des carburants, la facture des clients va elle aussi augmenter, ce qui pourrait au final se répercuter sur le consommateur. Une double peine pour les Français. Depuis, Nicolas Guyamier a appelé l’État à trouver une solution. D’autant que chaque jour, plus de 400.000 poids lourd circulent sur les routes de France pour acheminer 89% de nos marchandises vendues.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.