Qui a dit qu’on ne peut pas apprendre de nouveaux trucs à un vieux chien ?
Alors que beaucoup de personnes très âgées sont souvent considérées comme des fardeaux plutôt que comme des membres productifs de la société, un homme de près de 90 ans d’Acworth, en Géorgie aux États-Unis, leur donne tort, un bonnet à la fois.
À première vue, Ed Moseley semble être un résident ordinaire du Dogwood Forest Assisted Living Center au nord d’Atlanta. C’est un ingénieur à la retraite qui adore avoir les visites de sa famille, regarder le golf à la télévision et socialiser avec ses amis ; il apprend même à peindre avec des chiffres. Selon Fox News, le grand-père qui lutte contre le cancer a gardé le secret sur ses propres problèmes de santé.
Mais la vie quotidienne d’Ed a beaucoup changé lorsque son établissement de soins a été mis au défi par son siège social de tricoter des bonnets pour les bébés prématurés traités à l’unité des soins intensifs néonatals de l’hôpital Northside à Atlanta. Pour ces bébés dont la vie est en jeu et pour leurs parents, qui vivent des montagnes russes d’émotions, c’est un petit geste qui peut faire une grande différence.
Lorsque l’appel à tricoter est arrivé à Dogwood Forest, Ed n’était pas le candidat le plus susceptible d’y participer. Bien qu’il connaissait bien l’ingénierie, il n’avait jamais cousu ou tricoté de sa vie. Mais cela ne l’a pas empêché de se lancer dans un projet.
Comme Ed l’a dit à ABC : « J’ai réussi à convaincre ma fille d’acheter un kit, livré avec un métier à tisser de la bonne taille et les bons outils pour aider à tricoter. » Lorsque les journalistes ont exprimé leur surprise qu’il avait été capable d’apprendre assez rapidement, après seulement quelques essais, il a plaisanté avec Inside Edition qu’il avait quelques références : « Je suis ingénieur et je sais lire. »
Très vite, Ed et son responsable des soins ont consacré la plupart de leurs journées à tricoter des bonnets et même à essayer d’impliquer d’autres résidents, avec un succès mitigé. Il plaisantait avec ABC en disant qu’il « doit être un mauvais instructeur, parce que je n’ai pas eu beaucoup de preneurs ». Il plaisantait toujours avec les résidents en leur disant que s’il pouvait apprendre à tricoter, eux aussi le pourraient sûrement !
Malgré cela, il s’est avéré être un tricoteur incroyablement prolifique, empilant ses créations accumulées sur son canapé jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de place pour s’asseoir. En fin de compte, Ed et ses camarades résidents de Dogwood Forest se sont présentés à l’hôpital Northside pour apporter leur contribution – 300 bonnets de bébé, dont 55 ont été fabriqués par Ed.
An 86-year-old makes 300 caps for premature babies after teaching himself how to knit. https://t.co/dZkdjl4SD2 pic.twitter.com/VoLCbQj1Hx
— Inside Edition (@InsideEdition) November 21, 2016
Le personnel de l’hôpital était très ému de voir les efforts que ces personnes âgées avaient investis dans le projet. L’infirmière Linda Kelly, directrice clinique de Northside, a dit que tricoter les bonnets les aide à réconforter les parents tout autant que les prématurés. « C’est important pour les familles de voir leur bébé comme un bébé et non comme un patient. Cela aidera les familles à se rendre à cet endroit », a-t-elle confié à Today.
Entretemps, Ed continue avec ses projets de tricot et a même commencé à fabriquer des bonnets pour les enfants dans sa vie, ses huit arrière-petits-enfants. JoAn Hobbs, la directrice de Dogwood Forest, était incroyablement fière d’Ed et des autres personnes qui se sont jointes au projet. « C’est incroyable de penser combien de vies ces bonnets vont toucher. »
Comme beaucoup d’aînés qui se sentent parfois délaissés par le reste de la société, Ed a vraiment apprécié l’occasion de faire une différence. Comme il l’a mentionné à Today, aider les prématurés lui a permis de se sentir bien : « C’est vraiment agréable de fabriquer un produit dont quelqu’un a vraiment besoin et qui a un but. »
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