Afin d’être prêt pour la quarantaine de véhicules radars banalisés qui vont être déployés dans le Grand Est, la société Mobiom recherche des conducteurs.
Sur le site de Mobiom, une entreprise de « logistique optimisée », de « mobilité pilotée » et de « prestations de services », vous trouverez également des offres d’emploi en CDI. En effet, Mobiom est à la recherche de conducteurs et conductrices pour une grande partie du Grand Est. Des conducteurs chargés de parcourir les routes avec les nouvelles voitures radars banalisées.
Que ce soit à Thionville (Moselle), Sélestat (Bas-Rhin), Langres (Haute-Marne), Châlons-en-Champagne (Marne) ou encore Verdun (Meuse), les recrues seront chargées « de réaliser les parcours des tournées demandées, en respectant très précisément les itinéraires confiés », a indiqué Mobiom, le tout sous la responsabilité d’un interlocuteur « du centre opérationnel », a rapporté France 3 Régions.
Sur le site, dans les mentions légales, vous trouverez également un numéro de téléphone. Mais depuis leur annonce, les appels aboutissent tous à : « Le répondeur de votre correspondant contient trop de messages, veuillez réessayer ultérieurement. » Alors pour contacter quelqu’un, il vous faudra appeler la société qui gère Mobiom : Challancin Accueil et services, qui vous expliquera la marche à suivre.
À noter que si la société recrute, c’est parce qu’elle doit honorer son contrat. En effet, Mobiom est un des prestataires privés choisis par l’État pour « détecter, sans flash visible et en roulant, tous les véhicules en excès de vitesse ».
Ce dispositif, d’abord expérimenté en 2018 en Normandie, puis en Bretagne et en Pays de la Loire avec une centaine de véhicules, va désormais se généraliser à 4 autres régions, dont le Grand Est. Dès lors, les voitures circuleront de jour comme de nuit, la semaine comme le week-end, ainsi que les jours fériés.
Concernant le Grand Est, la répartition des véhicules devrait être d’un seul en Haute-Marne ; trois dans les Ardennes, l’Aube, la Meuse et les Vosges ; quatre dans la Marne ; cinq dans le Haut-Rhin et jusqu’à six en Moselle, Meurthe-et-Moselle et dans le Bas-Rhin, a rapporté France 3 Régions.
Selon la Sécurité Routière, « l’objectif n’est pas de gagner de l’argent ». Celle-ci assure par ailleurs que les sociétés sous-traitantes ne seront pas rémunérées au nombre de flashs, mais sur la base d’un forfait lié à un nombre précis de kilomètres et d’itinéraires à effectuer chaque jour, dont les trajets et les horaires seront fixés par les services de l’État « en fonction uniquement des critères d’accidentalité locale ».
Aussi, « cette sous-traitance permettra de libérer du temps aux forces de l’ordre pour le consacrer à des tâches plus qualifiées, comme l’interception au bord des routes (alcoolémie et stupéfiants), et faire respecter les limitations de vitesse en allongeant les plages horaires de circulation de ces véhicules sur les routes les plus accidentogènes », a indiqué le ministère de l’Intérieur.
Si vous souhaitez postuler, les règles sont les mêmes que dans les régions où Mobiom est déjà présent : avoir le permis de conduire depuis au moins 3 ans avec un solde de 10 points minimum et un casier judiciaire vierge. À savoir que selon certaines informations, les conducteurs seront rémunérés 22 000 euros par an, pour rouler pendant environ 5 h 30 par jour.
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