Grasse : l’escalier de l’hôtel de police arbore désormais les couleurs du drapeau français

5 septembre 2018 15:15 Mis à jour: 5 septembre 2018 15:15

Depuis la fin du mois d’août, les escaliers qui mènent au commissariat de la ville de Grasse arborent fièrement les couleurs du drapeau français. Une initiative prise par le commissaire de police afin de « marquer symboliquement l’attachement » à la patrie.

Depuis qu’elles ont été peintes aux couleurs du drapeau français, les marches qui mènent au commissariat de la ville de Grasse ne passent pas inaperçues.

Une initiative qu’Anis Ouejhani, commissaire de police de la ville, assume parfaitement :

« C’est une volonté de marquer symboliquement l’attachement à notre pays. Je voulais que le commissariat soit une entité davantage visible, car il n’est pas forcément très bien indiqué en ville », a expliqué le fonctionnaire à nos confrères du quotidien Nice-Matin.

« Comme la police municipale a ses lumières bleu, blanc, rouge le soir, nous avons maintenant également notre marqueur tricolore au commissariat », ajoute Anis Ouejhani.

Une initiative patriotique qui n’a d’ailleurs pas manqué de faire réagir les habitants :

« C’est un beau symbole, mais il y avait peut-être d’autres choses à faire avant, comme refaire les routes et les trottoirs », a déclaré un Grassois prénommé Johann aux journalistes.

« Dommage de devoir marcher sur ce symbole national », confie Antoine, un riverain âgé de 43 ans.


Une démarche financée sur le budget de l’hôtel de police

Des remarques auxquelles le commissaire de police a tenu à apporter des réponses précises.

Anis Ouejhani a par exemple indiqué que les frais engagés pour repeindre l’escalier avaient été réglés par le commissariat lui-même, et non par la mairie :

« Pour ceux qui pensent qu’il aurait fallu faire autre chose, je dois leur répondre que ces travaux, d’un montant d’environ 1000 euros, ont été réalisés avec le budget aménagement de la police, pas celui de la ville. » 

« De plus, ces travaux ont été faits par l’association DEFIE [Développement, emploi, formation, insertion, économie], une association locale qui s’occupe de chantiers de réinsertion », a-t-il ajouté.

Une initiative bien accueillie par plupart des habitants

« Je trouve que c’est une excellente idée, d’avoir ‘affiché’ le ‘bleu, blanc, rouge’, couleurs de fierté de la France. Il serait temps que les drapeaux ressortent des tiroirs chez les particuliers qui en ont honte, ou qui pensent qu’en marchant dessus c’est un sacrilège. Cette initiative devrait être généralisée à tout le pays, surtout dans les commissariats, pour une meilleure visibilité », a affirmé Philippe Lecaillon à Nice-Matin.

Un enthousiasme partagée par Jeanne O., qui trouve cela « tout simplement joli » et salue le fait d’avoir confié la réalisation à une association locale de réinsertion :

« Pour moi, il est naturel de mettre en valeur le drapeau du pays dans une démocratie, surtout sur des édifices publics. D’ailleurs, lors de voyages à l’étranger, j’ai constaté que le drapeau national était souvent beaucoup plus visible qu’en France, aussi bien sur des bâtiments publics qu’aux fenêtres ou dans les jardins privés. »

Une démarche également très appréciée par Jean-Jacques Demain :

« Très bonne initiative car nous sommes effectivement en France et fiers d’être Français. »

« Comme les Américains, soyons fiers de notre drapeau. ‘Patriote’ ne veut pas dire ‘Nationaliste’. Enfin, ces trois couleurs identifient mieux le bâtiment public qui manquait de signalétique, et égaient merveilleusement cette structure triste en béton gris », renchérit Denis Pascalie.

Le responsable des services de police grassois est ravi de l’enthousiasme que suscite son initiative, dont il souligne avant tout « l’aspect patriotique ».

Et l’escalier tricolore commence déjà à piquer la curiosité des badauds passant à proximité :

« Depuis que l’escalier affiche les couleurs de la France, je vois de nombreuses personnes qui s’arrêtent pour prendre des selfies devant », conclut le fonctionnaire de police.

Vous avez apprécié cet article ? Partagez-le avec vos amis et laissez-nous un commentaire pour nous donner votre avis. 

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.