Mercredi 1er janvier, à Haguenau près de Strasbourg, un homme de 27 ans a été tué dans son jardin par l’explosion d’un pétard. Une enquête est en cours pour comprendre les circonstances du décès.
Dans la nuit du nouvel an, vers 1 h du matin, un homme de 27 ans est mort dans son jardin à la suite de l’explosion d’un pétard de type « mortier » qui lui aurait explosé au visage, explique France Bleu Alsace.
La préfecture du Bas-Rhin a précisé que cet accident s’est déroulé « hors de tout contexte de violence urbaine », faisant référence aux nuits agitées dans la région, notamment à Strasbourg où 220 voitures ont été brûlées. Des mortiers d’artifice et autres gros pétards ont également été dirigés contre les forces de l’ordre.
Malgré tout, en plus de ce décès, la préfecture du Bas-Rhin a déclaré que 50 personnes ont été blessées à la suite des mauvais usages de pétards et d’articles pyrotechniques durant la nuit du 31 décembre au 1er janvier. Parmi les personnes blessées, « 2 garderont des séquelles définitives, 31 des séquelles temporaires et 17 personnes ont été blessées de manière bénigne. 43 % des victimes ont été blessées aux mains et 20 % aux yeux. »
ils sont chauds à Strasbourg pic.twitter.com/lZMVTShyNF
— ً (@jxdnt) 1 janvier 2020
En Alsace, la Saint-Sylvestre est célébrée avec énormément de feux d’artifice et de pétards. Une influence venant d’Allemagne, où la législation est moins réglementée pour les engins pyrotechniques. Chaque année depuis 2007, un plan d’action est mis en place par les forces de l’ordre en décembre contre le mauvais usage des pétards alliant à la fois la prévention et les contrôles.
Le dernier décès lié aux pétards remontait au 1er janvier 2014, où un homme s’est tué accidentellement alors qu’il manipulait un feu d’artifice.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.
