Depuis ce mardi matin 7 heures, les dépôts pétroliers de Lorient et de Brest étaient bloqués par des transporteurs, des agriculteurs et des pêcheurs pour dénoncer la hausse du prix des carburants.
À Brest, des palettes et des troncs de bois brûlaient devant le dépôt et plusieurs affiches étaient déployées, sur lesquelles il était notamment écrit « gasoil trop cher, bateau à terre » ou « gasoil trop cher on l’a dans le derrière ».
Environ 200 personnes, dont une centaine de pêcheurs, étaient présentes sur place et une quarantaine d’engins (camions, tracteurs) étaient garés aux abords du dépôt, a-t-on appris de sources concordantes. « On travaille à perte », a déclaré un patron du BTP à Ouest-France.
Dépôt de carburant bloqué à Brest… pic.twitter.com/1VzM5f4OSw
— maorix – Sorare (@maorixsorare) March 15, 2022
Même chose dans le Morbihan, à Lorient, « Il y a un blocage par les transporteurs, les pêcheurs, les travaux publics, les agriculteurs », a déclaré Marc Lhonoré, directeur du dépôt pétrolier. « Il y a une cinquantaine d’engins autour du dépôt, je ne sais pas jusqu’à quand ça va durer », a-t-il ajouté.
Jean Castex attendu en Bretagne
Cette mobilisation intervient le jour de la venue de Jean Castex en Bretagne. Le Premier ministre est attendu à Rennes ce mardi pour la signature du contrat de plan État-région pour un montant évalué à environ un milliard d’euros.
Le 12 mars, le Premier ministre Jean Castex a annoncé une « remise à la pompe de 15 centimes par litre » à partir du 1er avril et pendant 4 mois pour tous les Français. Une mesure qui coûtera deux milliards d’euros à l’État mais qui reste largement insuffisante aux yeux des professionnels.
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