Le policier est accusé de viols sur mineurs, enregistrement, détention et diffusion d’images pornographiques.
Un policier des Hauts-de-Seine a été renvoyé devant la cour criminelle des Yvelines pour viols sur mineurs et détention, diffusion et enregistrement d’images pédopornographiques dans le cadre d’un réseau pédocriminel de la région d’Angers, a-t-on appris le 15 janvier auprès du parquet de Versailles.
Ce fonctionnaire a été identifié suite à l’analyse de fichiers pornographiques détenus par un Angevin de 27 ans, qui a été de son côté renvoyé lui aussi devant les assises pour une série de viols et d’agressions sexuelles aggravées, entre 2010 et 2018. Cet homme avait fait l’objet d’une note sur Pharos, la plate-forme de signalement de contenus illicites.
Un policier suspecté d’être impliqué dans un réseau pédopornographique https://t.co/tTFCjEVLSy pic.twitter.com/tt2ba5xH9h
— Le Bien Public ?️ (@Lebienpublic) January 15, 2021
L’examen des fichiers informatiques de l’accusé angevin a permis de remonter jusqu’au policier qui travaillait à Nanterre, a précisé l’avocate d’une des parties civiles dans ce dossier, Me Carole Foissy.
Pour le fonctionnaire francilien, un peu plus d’une quinzaine de victimes présumées ont été identifiées, dont des fratries. Les enfants avaient tous moins de 5 ans au moment des faits et faisaient partie de l’entourage du policier, a ajouté Me Foissy.
Des pièces à convictions « insoutenables »
Les pièces à convictions sont tellement « insoutenables », a déclaré l’avocate Foissy, que le policier ne sera pas jugé par jury populaire, mais par cinq magistrats professionnels, un dispositif issu de la réforme de la justice de mars 2019. Mme Foissy a indiqué que la diffusion des photos et vidéos des viols dans une cour d’assises classique risquait de « faire perdre 3 ou 4 jurés par jour ».
Le policier sera jugé devant la cour criminelle des Yvelines en mars.
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